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La France tente de pallier son retard dans le secteur de l’éolien en mer

éoliennes offshore Danemark

Parc éolien offshore de Middelgrunden, au large de Copenhage, Danemark. © Yann Arthus Bertrand

La France accuse du retard dans le développement de l’éolien offshore sur ses côtes par rapport à certains de ses voisins européens. Le secteur connait pourtant un essor sans précédent dans le monde. Détentrice de la première façade maritime européenne, la France ne dispose d’aucune éolienne fonctionnelle en mer, rapporte le journal Le Monde qui tente d’expliquer les origines de ce paradoxe qui perdure. À l’inverse, le Royaume-Uni dispose du plus grand parc d’éolien offshore avec une capacité installée de 10 gigawatts.

7 projets ont été attribués en France suite au lancement des premiers appels d’offre en 2011. Seulement, des difficultés administratives et judiciaires ont ajourné leur démarrage. Pour pallier à ce retard, des fermes d’éolien flottant ont été développées. Les premières devraient être fonctionnelles en 2023. Ces dernières auraient notamment un impact moindre sur la biodiversité marine que leurs homologues fixes car elles peuvent être assemblées à terre.

Malgré un parc français encore balbutiant, les acteurs français profitent de l’essor du secteur. L’éolien en mer représente actuellement 3 000 emplois en France. D’ici 2030, ce chiffre pourrait être multiplié par 5. « La compétition grandissante reflète l’état du marché qui ne fait que grossir. La Commission européenne, par exemple, parle d’un potentiel de 450 gigawatts en Europe à l’horizon 2050. », déclare Yara Chakhtoura, vice-présidente de la commission offshore de France énergie éolienne (FEE) et directrice générale de Vattenfall Eolien. Les grands groupes pétroliers européens, en transition vers les renouvelables et dotés d’une expérience d’exploitation offshore, commencent notamment à s’y intéresser.

À lire aussi La capacité mondiale des éoliennes offshore multiplié par 8, d’ici 2030

7 commentaires

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    • Serge Rochain

    Par rapport à ses voisins mais surtout par rapport à ses propres engagements dès accords de wparis lors de la COP21 où la France s’est engagée à avoir installée 6 GW en mer et à fait très exactement ZÉRO !!

    • Michel CERF

    C’est mieux pour l’environnement !!!

    • michel CERF

    C’est la photo du nouveau monde , des terres bétonnées , une mer métallisée , pas un poisson , pas un oiseau …

    • Mona

    Les cerf-volants éolienne de Hambourg sont efficaces presque 24h/24, nécessitent bien moins de matières et … grâce à leurs capteurs…ne hachent pas les oiseaux !

    • Serge Rochain

    Il semble clair qu’ici certains préfèrent voir des centrales atomiques et des centaines de milliers de pylônes de poutrelles enchevêtrées pour soutenir des centaines de milliers de Km de lignes nécessaires pour acheminer les super puissances des réacteurs nucléaires qui n’ont pas d’autre choix que la THT aérienne qu’il est impossible d’enterrer économiquement avec leur 400 000 volts. Mais cherchez donc les lignes aériennes des parcs éoliens et solaires et qui en partent pour voir…. il faudra vous transformer en taupe. C’est ainsi que l’on aurait pu éviter les 300 000 pylônes des lignes qui zèbrent la France

    • michel CERF

    Il s’agit de savoir si ces nouvelles énergies sont un moindre mal , peut être, mais elles ne sont pas aussi vertueuses qu’on le prétend , loin de là .

    • H.Dick

    C’est cher (surtout pour le contribuable), c’est inutile (puisqu’on a des centrales nucléaires qui assurent nos besoins avec un excellent bilan carbone) et c’est laid…mais c’est dans l’air du temps.

En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise

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