Au large des côtes Californiennes, dans une région marine sensible, la fracturation hydraulique (une technique employée pour récupérer les gaz de schiste) est utilisée depuis 15 ans sans être soumise à la juridiction fédérale.
Parce qu’elles prennent place à plus de 4,8 km des côtes californiennes, les activités de fracturation hydraulique qui ont lieu dans l’océan Pacifique depuis 15 ans ne sont pas soumises aux lois fédérales. Elles ne sont pas soumises à un rapport d’impact environnemental séparé puisqu’elles ne sont pas soumises aux lois sur la propreté de l’eau. Or ces activités de forage menacent un environnement déjà fragilisé par une marée noire en 1969. Les entreprises qui les entreprennent peuvent donc utiliser tous types de liquides sans en être redevables devant la loi. Si l’Agence de Protection Environnementale et le Bureau de Protection et de Mesures Environnementales sont chargés de la surveillance de ces activités, les fuites et déversements sont pour la plupart signalés par les entreprises d’exploitation elles-mêmes. La Commission côtière jusqu’à présent écartée de l’examen des permis de fracturation hydraulique au delà des 4,8 km réglementaires a promis de désormais demander des rapports d’impacts environnementaux séparés pour toute nouvelle plateforme construite offshore, qu’elle se trouve à l’intérieur ou à l’extérieure de la zone limite, note Grist.
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