Offrez un cadeau qui fait sens pour cette fin d’année : soutenez GoodPlanet Mag’ et les projets engagés de la Fondation GoodPlanet

#60 Solutions : Reculer pour mieux protéger les côtes


Parc national des Lençóis Maranhenses, Etat du Maranhão, Brésil. Les dunes constituent une excellente barrière naturelle contre la montée des eaux. (2° 32’ 00 S - 43° 07’ 00 O). © Yann Arthus-Bertrand Altitude / Photo
Parc national des Lençóis Maranhenses, Etat du Maranhão, Brésil. Les dunes constituent une excellente barrière naturelle contre la montée des eaux. (2° 32’ 00 S - 43° 07’ 00 O). © Yann Arthus-Bertrand Altitude / Photo
Parc national des Lençóis Maranhenses, Etat du Maranhão, Brésil. Les dunes constituent une excellente barrière naturelle contre la montée des eaux. (2° 32’ 00 S – 43° 07’ 00 O). © Yann Arthus-Bertrand Altitude / Photo

Face à la montée des eaux, les digues sont les infrastructures les plus utilisées pour lutter contre la submersion marine. Mais elles peuvent engendrer de nombreux problèmes : artificialisation du littoral, érosion des fonds marins à leur pied et risque de submersion en cas de rupture.

Une solution innovante et plus douce vient concurrencer cette technique : le réalignement des côtes. A Freiston, à l’est de l’Angleterre, les digues qui avaient été construites ont ainsi été volontairement rompues en plusieurs endroits. L’eau peut désormais s’écouler par ces ouvertures et venir inonder une zone de marais aménagée en conséquence. Tout en protégeant le littoral, ce système permet de guider l’eau vers une zone déterminée – souvent abandonnée – et de réduire l’impact des courants et des tempêtes sur les digues elles-mêmes pour ne pas qu’elles cèdent.

A Freiston, la zone inondée est désormais une zone humide qui accueille des centaines d’espèces d’oiseaux et de poissons. Une réserve ornithologique a même été créée par la Société Royale pour la Protection des Oiseaux (RSPB) où plus de 60 000 visiteurs viennent chaque année observer les oiseaux.

En savoir plus : 60 Solutions

Ecrire un commentaire

2024 en France ou le visage humide du changement climatique

Lire l'article