(1) Campagne de l’ADEME « Réduisons nos déchets »
(2)Stratégie sur la prévention et le recyclage des déchets
(3) L’état de l’environnement, chapitre Déchets, OCDE
(4)L’élimination des déchets en PACA
(5) Les dépotoirs en Afrique: une menace pour les enfants et l’environnement, Nairobi, 5 Octobre 2007
(6)Dossier sur les approches géographiques des déchets
(7) Incinération, DGEMP – DIDEME
(8) Libération, 2007Pas de moratoire sur l’incinération, Libération, 2007
(9)Incinération et changement climatique, Les Amis de la Terre, 2006
(10) Expertise nationale concernant les alternatives à l’incinération et aux décharges
(11) Stratégie sur la prévention et le recyclage des déchets de la Commission européenne, 2005
(13)Coopération France-Québec – Recyclerie, ressourcerie, réemploi
(14)ADEME
(15) (Ref étude UK)
(16) The Zero Waste Trust
(17)Déchets des actiivtés économiques, Ifen
(18) Environnement Canada, Les déchets dangereux, mars 2003
(19)The Greens, Exportation de déchets toxiques vers l’Afrique, proposition de résolution du 24/10/2006
(20)Rapport de Greenpeace, Déchets électroniques, pas de ça chez moi
(21) Convnetion de Bâle
6 commentaires
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Olivier Guichardaz, journaliste à "Environnement & Technique"
Votre papier sur « un kilo de déchets par jour et par personne »
Bonjour,
Il y a beaucoup d’inexactitudes et d’imprécisions dans votre papier. La décharge d’Entressen (438 000 tonnes/an ou 500 000 tonnes par an, si j’en crois vos chiffres) est très loin d’être la plus grande d’Europe. Une décharge comme celle de Claye-Souilly, par exemple, est autorisée pour 700 000 tonnes pas an, et doit en accueillir actuellement environ 600 000 tonnes/an.
Parler d’une décharge « à ciel ouvert » n’a aucun sens : toutes les décharges sont à ciel ouvert.
Comparer les décharges des pays développés à celles des pays sous-développés ou en voie de développement n’a guère de sens. Autant comparer une deux-chevaux des années 1960 à une Clio d’aujourd’hui !
Le problème majeur de la décharge est qu’elle ne valorise, dans le meilleur des cas, que 50 % du contenu énergétique des déchets (via le biogaz, quand il est capté et valorisé; les plastiques demeurent en l’état, ce qui n’a aucun intérêt) et qu’elle occupe de l’espace.
L’étude des Amis de la Terre britanniques sur l’incinération a été vivement critiquée. En particulier, il faut préciser qu’elle compare un moyen de production d’électricité « au top » (centrale à gaz) avec un moyen de traitement des déchets qui essaye de valoriser une « énergie fatale »…
Si votre référence numéro 10 sur l’incinération (« Expertise nationale… ») est la supposée étude du GESDI (Groupe d’étude scientifique — paraît-il — sur les dangers de l’incinération), dans laquelle s’est illustré l’inénarrable professeur Belpomme, je me permets de vous dire que vous auriez pu trouver mieux (par exemple le rapport de l’InVS).
Pour ce qui est de l’efficacité des politiques dites « zéro déchet », j’attends de voir… Dans l’absolu, on peut tout recycler ou presque. Reste à savoir le prix que l’on veut bien y mettre, y compris sur le plan environnemental. Pour certains déchets, il peut s’avérer plus néfaste de choisir le recyclage qu’un autre mode de traitement.
L’appellation zéro déchet est en outre mensongère car les déchets existent bien. Et même si on en recycle une bonne partie, l’ensemble du cycle de vie (production du bien, utilisation, collecte, recyclage…) a de toute façon des impacts environnementaux.
Ceci dit après une lecture rapide.
Cordialement,
Olivier Guichardaz
olivier.guichardaz@pro-environnement.com
Olivier Guichardaz, journaliste à "Environnement & Technique"
Votre papier sur « un kilo de déchets par jour et par personne »
Bonjour,
Il y a beaucoup d’inexactitudes et d’imprécisions dans votre papier. La décharge d’Entressen (438 000 tonnes/an ou 500 000 tonnes par an, si j’en crois vos chiffres) est très loin d’être la plus grande d’Europe. Une décharge comme celle de Claye-Souilly, par exemple, est autorisée pour 700 000 tonnes pas an, et doit en accueillir actuellement environ 600 000 tonnes/an.
Parler d’une décharge « à ciel ouvert » n’a aucun sens : toutes les décharges sont à ciel ouvert.
Comparer les décharges des pays développés à celles des pays sous-développés ou en voie de développement n’a guère de sens. Autant comparer une deux-chevaux des années 1960 à une Clio d’aujourd’hui !
Le problème majeur de la décharge est qu’elle ne valorise, dans le meilleur des cas, que 50 % du contenu énergétique des déchets (via le biogaz, quand il est capté et valorisé; les plastiques demeurent en l’état, ce qui n’a aucun intérêt) et qu’elle occupe de l’espace.
L’étude des Amis de la Terre britanniques sur l’incinération a été vivement critiquée. En particulier, il faut préciser qu’elle compare un moyen de production d’électricité « au top » (centrale à gaz) avec un moyen de traitement des déchets qui essaye de valoriser une « énergie fatale »…
Si votre référence numéro 10 sur l’incinération (« Expertise nationale… ») est la supposée étude du GESDI (Groupe d’étude scientifique — paraît-il — sur les dangers de l’incinération), dans laquelle s’est illustré l’inénarrable professeur Belpomme, je me permets de vous dire que vous auriez pu trouver mieux (par exemple le rapport de l’InVS).
Pour ce qui est de l’efficacité des politiques dites « zéro déchet », j’attends de voir… Dans l’absolu, on peut tout recycler ou presque. Reste à savoir le prix que l’on veut bien y mettre, y compris sur le plan environnemental. Pour certains déchets, il peut s’avérer plus néfaste de choisir le recyclage qu’un autre mode de traitement.
L’appellation zéro déchet est en outre mensongère car les déchets existent bien. Et même si on en recycle une bonne partie, l’ensemble du cycle de vie (production du bien, utilisation, collecte, recyclage…) a de toute façon des impacts environnementaux.
Ceci dit après une lecture rapide.
Cordialement,
Olivier Guichardaz
olivier.guichardaz@pro-environnement.com
Olivier Guichardaz, journaliste à "Environnement & Technique"
Votre papier sur « un kilo de déchets par jour et par personne »
Bonjour,
Il y a beaucoup d’inexactitudes et d’imprécisions dans votre papier. La décharge d’Entressen (438 000 tonnes/an ou 500 000 tonnes par an, si j’en crois vos chiffres) est très loin d’être la plus grande d’Europe. Une décharge comme celle de Claye-Souilly, par exemple, est autorisée pour 700 000 tonnes pas an, et doit en accueillir actuellement environ 600 000 tonnes/an.
Parler d’une décharge « à ciel ouvert » n’a aucun sens : toutes les décharges sont à ciel ouvert.
Comparer les décharges des pays développés à celles des pays sous-développés ou en voie de développement n’a guère de sens. Autant comparer une deux-chevaux des années 1960 à une Clio d’aujourd’hui !
Le problème majeur de la décharge est qu’elle ne valorise, dans le meilleur des cas, que 50 % du contenu énergétique des déchets (via le biogaz, quand il est capté et valorisé; les plastiques demeurent en l’état, ce qui n’a aucun intérêt) et qu’elle occupe de l’espace.
L’étude des Amis de la Terre britanniques sur l’incinération a été vivement critiquée. En particulier, il faut préciser qu’elle compare un moyen de production d’électricité « au top » (centrale à gaz) avec un moyen de traitement des déchets qui essaye de valoriser une « énergie fatale »…
Si votre référence numéro 10 sur l’incinération (« Expertise nationale… ») est la supposée étude du GESDI (Groupe d’étude scientifique — paraît-il — sur les dangers de l’incinération), dans laquelle s’est illustré l’inénarrable professeur Belpomme, je me permets de vous dire que vous auriez pu trouver mieux (par exemple le rapport de l’InVS).
Pour ce qui est de l’efficacité des politiques dites « zéro déchet », j’attends de voir… Dans l’absolu, on peut tout recycler ou presque. Reste à savoir le prix que l’on veut bien y mettre, y compris sur le plan environnemental. Pour certains déchets, il peut s’avérer plus néfaste de choisir le recyclage qu’un autre mode de traitement.
L’appellation zéro déchet est en outre mensongère car les déchets existent bien. Et même si on en recycle une bonne partie, l’ensemble du cycle de vie (production du bien, utilisation, collecte, recyclage…) a de toute façon des impacts environnementaux.
Ceci dit après une lecture rapide.
Cordialement,
Olivier Guichardaz
olivier.guichardaz@pro-environnement.com
bruno meura
AU BUREAU AUSSI, RECYCLONS NOTRE PAPIER !
Depuis 1997, ELISE crée des emplois durables pour des personnes en difficulté ou handicapées dans la collecte et le recyclage des papiers et déchets de bureau.
Pionnier de la valorisation des papiers des corbeilles de bureau, ELISE (Entreprise Locale d’Initiatives au Service de l’Environnement) met en place dans les bureaux le tri sélectif, collecte, pèse et sur trie les papiers pour optimiser les bénéfices du recyclage.
A l’occasion des collectes de papier, ELISE peut aussi enlever, pour les recycler, d’autres déchets de bureau :
cartouches d’encre, piles, bouteilles et plastiques souples, boites de boisson, lampes, tubes néon, déchets d’équipement électrique et électronique (DEEE).
ELISE peut aussi effectuer les désarchivages et la destruction confidentielle.
En 2010, ELISE collectera dans plus de 3.500 entreprises ou établissements publics, de Région Parisienne et du Nord-Pas de Calais, 10.000 tonnes de papier, permettant d’économiser :
– 5000 KWH d’énergie,
– 300.000 m3 d’eau,
et d’éviter le rejet de plus de 5.000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
99 personnes travaillent chez ELISE, parmi lesquelles 20% de personnes issues de l’insertion et 60% de personnes handicapées.
Plus d’informations sur http://www.elise.com.fr
Denis
Démographie Responsable
Moins il y aura de monde, moins il y aura de déchets potentiels : c’est aussi simple que cela. Et donc, plus vite nous stabiliserons la population mondiale, mieux ce sera.
Et ce, pas simplement pour ce qui concerne les déchets, car la liste est longue des dégâts causés par notre surnombre: réchauffement climatique, pénurie alimentaire, manque d’eau potable, déforestation, déclin de la biodiversité en général et de la grande faune sauvage en particulier, espaces naturels bétonnés…
Dorean
NO TIME TO WASTE!
@ Denis: you are so right, how difficult can it be. NO TIME TO WASTE!