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    • Olivier Guichardaz, journaliste à "Environnement & Technique"

    Votre papier sur « un kilo de déchets par jour et par personne »
    Bonjour,

    Il y a beaucoup d’inexactitudes et d’imprécisions dans votre papier. La décharge d’Entressen (438 000 tonnes/an ou 500 000 tonnes par an, si j’en crois vos chiffres) est très loin d’être la plus grande d’Europe. Une décharge comme celle de Claye-Souilly, par exemple, est autorisée pour 700 000 tonnes pas an, et doit en accueillir actuellement environ 600 000 tonnes/an.
    Parler d’une décharge « à ciel ouvert » n’a aucun sens : toutes les décharges sont à ciel ouvert.
    Comparer les décharges des pays développés à celles des pays sous-développés ou en voie de développement n’a guère de sens. Autant comparer une deux-chevaux des années 1960 à une Clio d’aujourd’hui !
    Le problème majeur de la décharge est qu’elle ne valorise, dans le meilleur des cas, que 50 % du contenu énergétique des déchets (via le biogaz, quand il est capté et valorisé; les plastiques demeurent en l’état, ce qui n’a aucun intérêt) et qu’elle occupe de l’espace.
    L’étude des Amis de la Terre britanniques sur l’incinération a été vivement critiquée. En particulier, il faut préciser qu’elle compare un moyen de production d’électricité « au top » (centrale à gaz) avec un moyen de traitement des déchets qui essaye de valoriser une « énergie fatale »…
    Si votre référence numéro 10 sur l’incinération (« Expertise nationale… ») est la supposée étude du GESDI (Groupe d’étude scientifique — paraît-il — sur les dangers de l’incinération), dans laquelle s’est illustré l’inénarrable professeur Belpomme, je me permets de vous dire que vous auriez pu trouver mieux (par exemple le rapport de l’InVS).
    Pour ce qui est de l’efficacité des politiques dites « zéro déchet », j’attends de voir… Dans l’absolu, on peut tout recycler ou presque. Reste à savoir le prix que l’on veut bien y mettre, y compris sur le plan environnemental. Pour certains déchets, il peut s’avérer plus néfaste de choisir le recyclage qu’un autre mode de traitement.
    L’appellation zéro déchet est en outre mensongère car les déchets existent bien. Et même si on en recycle une bonne partie, l’ensemble du cycle de vie (production du bien, utilisation, collecte, recyclage…) a de toute façon des impacts environnementaux.

    Ceci dit après une lecture rapide.

    Cordialement,

    Olivier Guichardaz
    olivier.guichardaz@pro-environnement.com

    • Olivier Guichardaz, journaliste à "Environnement & Technique"

    Votre papier sur « un kilo de déchets par jour et par personne »
    Bonjour,

    Il y a beaucoup d’inexactitudes et d’imprécisions dans votre papier. La décharge d’Entressen (438 000 tonnes/an ou 500 000 tonnes par an, si j’en crois vos chiffres) est très loin d’être la plus grande d’Europe. Une décharge comme celle de Claye-Souilly, par exemple, est autorisée pour 700 000 tonnes pas an, et doit en accueillir actuellement environ 600 000 tonnes/an.
    Parler d’une décharge « à ciel ouvert » n’a aucun sens : toutes les décharges sont à ciel ouvert.
    Comparer les décharges des pays développés à celles des pays sous-développés ou en voie de développement n’a guère de sens. Autant comparer une deux-chevaux des années 1960 à une Clio d’aujourd’hui !
    Le problème majeur de la décharge est qu’elle ne valorise, dans le meilleur des cas, que 50 % du contenu énergétique des déchets (via le biogaz, quand il est capté et valorisé; les plastiques demeurent en l’état, ce qui n’a aucun intérêt) et qu’elle occupe de l’espace.
    L’étude des Amis de la Terre britanniques sur l’incinération a été vivement critiquée. En particulier, il faut préciser qu’elle compare un moyen de production d’électricité « au top » (centrale à gaz) avec un moyen de traitement des déchets qui essaye de valoriser une « énergie fatale »…
    Si votre référence numéro 10 sur l’incinération (« Expertise nationale… ») est la supposée étude du GESDI (Groupe d’étude scientifique — paraît-il — sur les dangers de l’incinération), dans laquelle s’est illustré l’inénarrable professeur Belpomme, je me permets de vous dire que vous auriez pu trouver mieux (par exemple le rapport de l’InVS).
    Pour ce qui est de l’efficacité des politiques dites « zéro déchet », j’attends de voir… Dans l’absolu, on peut tout recycler ou presque. Reste à savoir le prix que l’on veut bien y mettre, y compris sur le plan environnemental. Pour certains déchets, il peut s’avérer plus néfaste de choisir le recyclage qu’un autre mode de traitement.
    L’appellation zéro déchet est en outre mensongère car les déchets existent bien. Et même si on en recycle une bonne partie, l’ensemble du cycle de vie (production du bien, utilisation, collecte, recyclage…) a de toute façon des impacts environnementaux.

    Ceci dit après une lecture rapide.

    Cordialement,

    Olivier Guichardaz
    olivier.guichardaz@pro-environnement.com

    • Olivier Guichardaz, journaliste à "Environnement & Technique"

    Votre papier sur « un kilo de déchets par jour et par personne »
    Bonjour,

    Il y a beaucoup d’inexactitudes et d’imprécisions dans votre papier. La décharge d’Entressen (438 000 tonnes/an ou 500 000 tonnes par an, si j’en crois vos chiffres) est très loin d’être la plus grande d’Europe. Une décharge comme celle de Claye-Souilly, par exemple, est autorisée pour 700 000 tonnes pas an, et doit en accueillir actuellement environ 600 000 tonnes/an.
    Parler d’une décharge « à ciel ouvert » n’a aucun sens : toutes les décharges sont à ciel ouvert.
    Comparer les décharges des pays développés à celles des pays sous-développés ou en voie de développement n’a guère de sens. Autant comparer une deux-chevaux des années 1960 à une Clio d’aujourd’hui !
    Le problème majeur de la décharge est qu’elle ne valorise, dans le meilleur des cas, que 50 % du contenu énergétique des déchets (via le biogaz, quand il est capté et valorisé; les plastiques demeurent en l’état, ce qui n’a aucun intérêt) et qu’elle occupe de l’espace.
    L’étude des Amis de la Terre britanniques sur l’incinération a été vivement critiquée. En particulier, il faut préciser qu’elle compare un moyen de production d’électricité « au top » (centrale à gaz) avec un moyen de traitement des déchets qui essaye de valoriser une « énergie fatale »…
    Si votre référence numéro 10 sur l’incinération (« Expertise nationale… ») est la supposée étude du GESDI (Groupe d’étude scientifique — paraît-il — sur les dangers de l’incinération), dans laquelle s’est illustré l’inénarrable professeur Belpomme, je me permets de vous dire que vous auriez pu trouver mieux (par exemple le rapport de l’InVS).
    Pour ce qui est de l’efficacité des politiques dites « zéro déchet », j’attends de voir… Dans l’absolu, on peut tout recycler ou presque. Reste à savoir le prix que l’on veut bien y mettre, y compris sur le plan environnemental. Pour certains déchets, il peut s’avérer plus néfaste de choisir le recyclage qu’un autre mode de traitement.
    L’appellation zéro déchet est en outre mensongère car les déchets existent bien. Et même si on en recycle une bonne partie, l’ensemble du cycle de vie (production du bien, utilisation, collecte, recyclage…) a de toute façon des impacts environnementaux.

    Ceci dit après une lecture rapide.

    Cordialement,

    Olivier Guichardaz
    olivier.guichardaz@pro-environnement.com

    • bruno meura

    AU BUREAU AUSSI, RECYCLONS NOTRE PAPIER !
    Depuis 1997, ELISE crée des emplois durables pour des personnes en difficulté ou handicapées dans la collecte et le recyclage des papiers et déchets de bureau.
    Pionnier de la valorisation des papiers des corbeilles de bureau, ELISE (Entreprise Locale d’Initiatives au Service de l’Environnement) met en place dans les bureaux le tri sélectif, collecte, pèse et sur trie les papiers pour optimiser les bénéfices du recyclage.
    A l’occasion des collectes de papier, ELISE peut aussi enlever, pour les recycler, d’autres déchets de bureau :
    cartouches d’encre, piles, bouteilles et plastiques souples, boites de boisson, lampes, tubes néon, déchets d’équipement électrique et électronique (DEEE).
    ELISE peut aussi effectuer les désarchivages et la destruction confidentielle.
    En 2010, ELISE collectera dans plus de 3.500 entreprises ou établissements publics, de Région Parisienne et du Nord-Pas de Calais, 10.000 tonnes de papier, permettant d’économiser :
    – 5000 KWH d’énergie,
    – 300.000 m3 d’eau,
    et d’éviter le rejet de plus de 5.000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
    99 personnes travaillent chez ELISE, parmi lesquelles 20% de personnes issues de l’insertion et 60% de personnes handicapées.

    Plus d’informations sur http://www.elise.com.fr

    • Denis

    Démographie Responsable
    Moins il y aura de monde, moins il y aura de déchets potentiels : c’est aussi simple que cela. Et donc, plus vite nous stabiliserons la population mondiale, mieux ce sera.
    Et ce, pas simplement pour ce qui concerne les déchets, car la liste est longue des dégâts causés par notre surnombre: réchauffement climatique, pénurie alimentaire, manque d’eau potable, déforestation, déclin de la biodiversité en général et de la grande faune sauvage en particulier, espaces naturels bétonnés…

    • Dorean

    NO TIME TO WASTE!
    @ Denis: you are so right, how difficult can it be. NO TIME TO WASTE!

Retour sur le sommet contre la pollution plastique avec Jean-François Ghiglione, chercheur au CNRS : « avant de gérer les déchets, on devrait se poser la question de la production du plastique »

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