L’Albanie, aux deux tiers montagneuses, d’une superficie de 29 000 km², compte près de 500 km de façades maritimes. Un peu à la traîne des nations européennes sur le plan économique, elle l’est aussi sur le plan environnemental et son premier ministère de l’Environnement date de 2001.
Enjeux
Tirana, avec ses vieilles voitures, ses routes endommagées et la combustion illégale d’ordures, est considérée comme la capitale la plus polluée d’Europe. Pour faire face aux déchets, la mairie de Tirana vient d’élaborer un programme de ramassage de poubelles qui sanctionnera sévèrement tout manquement. D’autres municipalités ont décidé de s’attaquer au problème du traitement des eaux usagées, souvent déversées directement dans la mer et dans les rivières.
Pollution des côtes : à proximité de la ville de Durrës, le site industriel de Porto Romano, au bord de l’Adriatique, a longtemps été un scandale. Il est en voie de décontamination. Dans les zones pétrolifères de Fier et de Ballsh, la pollution industrielle constitue une grave menace.
Energies : le pays peine à éclairer ses 3,5 millions d’habitants ; l’installation de centrales hydroélectriques situées sur le fleuve Drin ne suffit pas. Tirana envisage donc de construire des centrales nucléaires, qui fonctionneraient également pour le compte de l’Italie.
Parcs nationaux : deux nouveaux parc ont été crées, celui de Prespa, et celui de Butrint, près de la frontière grecque.
Acteurs
Durant ces quinze dernières années, plusieurs ONG se sont créées. Mais elles manquent souvent de moyens. Citons l’association Ekolevizja.
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