Antigua-et-Barbuda avec ses 442 km² et environ 84 000 habitants est composé de trois îles : Antigua, Barbuda et Redonda qui font partie des Antilles. La plus grande et la plus peuplée est Antigua – dénommée ainsi par Christophe Colomb en 1493 en hommage à Santa Maria de la Antigua de Séville, en Espagne. Son littoral est très découpé avec de nombreux ports naturels. Le point culminant de l’île est Boggy Peak à 400 m. La capitale est Saint John’s. Longtemps l’un des points sensibles du blanchiment d’argent, le pays s’est reconverti depuis quelques temps dans les jeux d’argent, casinos et autres, notamment grâce à l’Internet.
Enjeux
Ressources en eau : le manque d’eau (de surface et souterraine) freine aussi bien le développement de l’agriculture que celui du tourisme, qui génère plus de 50 % du PIB. Entre 65 % et 70 % de l’eau potable du pays proviennent d’une usine de désalinisation.
Pollution : les déchets, les pesticides et les engrais rejetés par les complexes touristiques polluent les eaux côtières.
Espaces protégés : le pays va étendre ses zones marines protégées à 10% de son habitat côtier et marin d’ici 2012, en accord avec 9 autres nations des Caraïbes. Le Codrington Lagoon (Barbuda), avec ses 900 ha de mangroves et de marécages, a permis au pays d’adhérer en 2005 à la Convention Ramsar (sur les zones humides).
Acteurs
Le pays participe au Programme de développement durable des Régions Côtières et des Petites Iles de l’UNESCO (CSI) qui vise à promouvoir la gestion côtière intégrée.
L’Environmental Awareness Group (EAG), créé en 1989, mène des actions pour sensibiliser la population (les jeunes en particulier) à la conservation de la faune et la flore des îles et pour promouvoir le développement durable. Il est à la tête d’un projet pour sauver le serpent Antiguan racer qui est menacé par une espèce invasive, le rat noir.
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