Partageant une frontière avec le Mexique au nord et le Guatemala à l’ouest, le Bélize s’ouvre à l’est sur les Caraïbes. Avec 22 966 km² de superficie – juste la moitié de la Suisse, il est le plus petit pays d’Amérique Centrale. Les plaines boisées et marécageuses du nord contrastent avec les montagnes Mayas plus au sud. Le long du littoral bélizéen s’étend le deuxième plus grand récif corallien de la planète. Issus d’ascendances diverses – européenne, maya, créole, africaine… – et de métissage, 320 000 habitants résident au Bélize. Le pays présente une densité démographique parmi les plus faibles du monde, ce qui explique en grande partie pourquoi ses ressources naturelles ont été aussi bien préservées jusqu’à aujourd’hui.
Enjeux
Forêts : Les terres du Bélize sont couvertes à plus de 60% par des étendues forestières. Mais avec l’essor des cultures agricoles (banane, canne à sucre…) et la recrudescence des coupes illégales, le taux de déforestation s’est élevé à 2,3% par an. A ce rythme, les forêts du Bélize pourraient totalement disparaître d’ici 40 ans. Réparties un peu partout sur la ligne côtière, les nombreuses mangroves du pays perdent également du terrain face à la construction d’habitations et l’élevage de crevettes et de tilapias.
Ecotourisme : Le tourisme lié aux mangroves et aux récifs coralliens rapporte à lui seul plus de 150 millions de dollars à l’économie nationale – soit 12% de son PIB. Avec une affluence de visiteurs qui croît chaque année (plus de 250 000 en 2007), le Bélize fait face aux problèmes du tourisme de masse et ses impacts négatifs sur l’environnement.
Pollution : La pollution croissante provenant des décharges et des égouts – le pays manque de centres de traitement des déchets et des eaux usées – ou encore des rejets de l’agriculture menace les ressources en eau potable ainsi que la barrière de corail du Bélize, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Espaces protégés : 26 % du territoire (terres et mers comprises) bénéficient d’un statut légal de protection. Mais dans la quasi-totalité des cas, l’exploitation de la faune et de la flore y est autorisée : seuls 13 % de ces espaces protégés sont dédiés à la conservation de la biodiversité.
L’APAMO (Association of Protected Areas Management Organizations) est le principal réseau d’ONGs gérant des espaces protégés au Bélize. Parmi les 30 zones dont s’occupe l’APAMO, on citera le Cockscomb Basin Wildlife Sanctuary, la première réserve de jaguar au monde, ou encore le Grand Trou Bleu, une cave sous-marine rendue célèbre par Jacques-Yves Cousteau dans les années 1970.
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