Avec une superficie de 110 910 km², limitée au nord par le Danube sur 470 km, la Bulgarie est située dans une des régions d’Europe les plus sensibles aux secousses sismiques. Plus de 30 % du territoire est couvert de forêts. En 2e position en Europe, après l’Islande, pour les sources d’eau thermale, il s’y trouve aussi l’un des plus grands gisements d’or en Europe à Tchélopetch, près de Sofia.
Enjeux
La concession d’un gisement aurifère à la firme canadienne Dundee Precious Metals a suscité de vives protestations ; depuis, le ministère de l’Environnement a refusé d’autoriser l’utilisation de solution de cyanure pour extraire l’or.
Pollution : si Sofia connaît le smog, c’est aussi à cause des usines sidérurgiques Kremikovtzi situées au cœur du bassin de Sofia.
Natura 2000 : en ayant écarté du réseau les zones humides et de nombreuses zones en montagne, afin de satisfaire ceux qui veulent investir dans l’infrastructure touristique, la Bulgarie risquait d’être sanctionnée par l’UE. Aux dernières nouvelles, les zones exclues (34 % du territoire bulgare) ont été réintégrées – une décision saluée par la coalition de 18 organisations écologiques « Afin qu’il reste de la nature en Bulgarie » – dont l’organisation écologique WWF-Danube-Carpates.
Le nucléaire : contrainte par l’UE à fermer les unités des réacteurs 3 et 4 de la centrale de Kozloduy (jugés pas assez sûrs), la Bulgarie n’exporte plus d’électricité et la région des Balkans souffre d’un déficit d’énergie. Pour y faire face, il est prévu de construire une nouvelle centrale nucléaire à Belene, une île sur le Danube.
Acteurs
Les associations sont à l’origine d’une nouvelle loi sur les richesses souterraines ; à mentionner aussi l’association écologique Balkani et la Fédération Intereco (Federatzia Intereko).
Ecrire un commentaire