D’une superficie de 10 452 km2, soit moitié plus petit qu’Israël, le Liban est habité par 4 millions d’individus. Il tire principalement ses richesses de l’exportation de minéraux, de biens de consommation et de fruits et légumes. L’agriculture n’est pas limitée par le manque d’eau. Dans une région réputée aride, le Liban est traversé par quarante cours d’eau. Ceux-ci sont alimentés par la neige qui provient des montagnes présentes sur une grande partie du territoire libanais.
Enjeux
Marée noire. Lors du conflit israélo-libanais de 2006, le bombardement de réservoirs de pétrole au sud du pays a provoqué une marée noire. Pour le ministre libanais de l’Environnement, il s’agit de la « plus grande catastrophe écologique en Méditerranée ». Le pétrole a contaminé les fonds marins et a affecté certaines espèces régionales en voie de disparition, comme les phoques moines. 15 000 tonnes de fioul se sont répandues sur les côtes libanaises et syriennes, l’équivalent de la quantité déversée par l’Erika lors de son naufrage en 1999. (Voir la vidéo Greenpeace)
Incendies. Les incendies déclenchés par le conflit au sud du Liban ont mis un frein au programme de reboisement lancé début 2006 par le gouvernement. De nombreux arbres ayant une valeur économique ou symbolique, comme le cèdre, ont été perdues.
Pollution de l’air. L’air libanais est pollué par les rejets industriels et le trafic automobile. Jusqu’à récemment, les moteurs à mazout et l’essence avec plomb faisaient encore fonctionner les voitures de Beyrouth. En 2002, une loi a été adoptée interdisant notamment la circulation de véhicules au diesel.
Acteurs
En 1994, Paul Abi Rached, avocat de profession, lance T.E.R.R.E Liban. Sa méthode : chanter la déforestation ou la responsabilité environnementale afin de sensibiliser les populations aux problèmes écologiques. Certaines chansons font aujourd’hui partie du curriculum scolaire.
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