Avec une superficie à peu près comparable à celle de l’Autriche ou de l’Irlande, la République tchèque détient la première place dans l’UE pour la densité du réseau ferroviaire, avec 120 km de rails pour 1 000 km2. L’entrée du pays dans l’UE en 2004 s’est accompagnée d’un renforcement de l’arsenal législatif en matière de protection de l’environnement.

Enjeux

Le bio : face à aux risque de l’agriculture intensive, les agriculteurs se sont lancés dans le bio. Alors qu’en 1990 trois fermes seulement exploitaient des terres en conformité avec les fondements de l’agriculture écologique, le nombre de ces « écofermes » avoisinait le millier en 2007. Ces terres représentent une superficie de 270 000 hectares, soit 6,5 % de la surface agricole totale – la moyenne européenne (UE) est de 4 %.

Énergie : la centrale nucléaire de Temelin en Bohême du Sud, à 40 km de la frontière autrichienne, est un sujet de grave discorde entre Prague et Vienne depuis plus de vingt ans. Avec la centrale de Dukovany, les deux réacteurs de la centrale fournissent 42,5 % de l’électricité ; en raison de la participation des Verts au gouvernement, le projet d’agrandissement de la centrale de Temelin a été enterré.

Avec des forêts qui couvrent 36 % du pays, la Tchéquie reste l’un des pays les plus affectés par les pluies acides qui entraînent défoliation des arbres et la dégradation de la qualité des sols et de l’eau.

Acteurs

Le mouvenment Arc-en-ciel, Hnuti Duha, fondée en 1989 et branche des Amis de la Terre, est probablement l’ONG écologistes la plus importante du pays. Elle peut se prévaloir de succès avec les projets controversés dont la mine d’uranium et de cyanide à la frontière du parc national Sumava

L’Union tchèque pour la protection de la nature (Csop) est plus ancienne encore, elle a été fondée en 1979. Elle compte presque 10 000 membres, dont près d’un tiers d’enfants, ce qui d’elle la plus grosse ONG écolo du pays.