Au début des années 1990, le Monténégro (600 000 habitants) s’est auto-proclamé « État écologique ». C’est le premier pays au monde à avoir inscrit cette notion dans le préambule de sa Constitution. Si les projets de développement ne sont pas très « verts », une taxe écologique pour les véhicules vient d’être introduite depuis l’été 2008.
Enjeux
Déchets : pour mieux gérer la crise des ordures, le gouvernement a affecté un crédit de la Banque mondiale à l’aménagement de la décharge sauvage de Lovanja, située non loin du port de Kotor, un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.
Autre site classé, le Parc national de Durmitor le long de la rivière Dara, qui possède les gorges les plus profondes d’Europe et qui forme le deuxième plus long canyon au Monde après celui du Colorado. Un barrage hydroélectrique a failli y être construit. Il aurait inondé 12 des 80 km des gorges.
Énergies : afin de répondre à la crise énergétique, des barrages sur la rivière Moraca sont prévus. Entretemps, le principal consommateur d’électricité est le Combinat d’aluminium de Podgorica (ex-Titograd) qui est aussi le plus grand pollueur.
Tourisme : aux alentours de Kotor, les immeubles poussent comme des champignons ; l’urbanisation sauvage et immodérée, conjuguée au déversement des eaux d’égout, défigure et pollue le paysage. Ce phénomène atteint aussi la côte dont Budva, la principale station balnéaire monténégrine.
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