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Biocapacité

La biocapacité d’une zone biologiquement productive donnée désigne sa capacité à générer une offre continue en ressources renouvelables et à absorber les déchets découlant de leur consommation, compte tenu des technologies et de la gestion des ressources en vigueur. Pour estimer le potentiel d’un pays, la biocapacité est calculée comme le produit des surfaces productives disponibles par la bioproductivité moyenne de ces surfaces, la bioproductivité par hectare étant fonction à la fois de la nature de l’écosystème et de la façon dont il est géré.

La biocapacité de la Terre est la somme des capacités des zones biologiquement productives – champs, prairies, forêts et zones de pêches – disponibles pour répondre aux besoins de l’humanité. La biocapacité s’exprime en hectares globaux (hag) par habitant, un hectare global ayant une capacité de production de ressources et d’absorption de déchets correspondant à la moyenne mondiale. Par comparaison avec la demande humaine (l’empreinte écologique, exprimée elle aussi en hag), on pourra alors calculer le déficit (ou l’excédent) écologique. On peut critiquer le fait que la productivité biologique admise pour ces calculs équivaut à la productivité maximale, une notion ne tenant pas suffisamment compte de la biodiversité.

La moyenne mondiale de la biocapacité était de 1,78 hag par habitant en 2003. Une soixantaine de pays ont une biocapacité supérieure à la moyenne, tandis que la majorité (90) ont une valeur inférieure à la moyenne. La biocapacité maximale est observée pour le Gabon (19,2 hag/habitant), suivi par la Bolivie (15), la Nouvelle-Zélande (14,9), le Canada (14,5) et l’Australie (12,4). Parmi les pays les plus peuplés, il faut citer le Brésil (9,9), la Russie (6,9), les États-Unis (4,7), le Mexique (1,7), l’Indonésie (1), le Nigeria (0,9), la Chine (0,8), l’Inde (0,4), le Pakistan et le Bangladesh (0,3). Dans le groupe des pays à biocapacité très faible (0,3), figurent également l’Afghanistan, Haïti, la Jordanie, le Liban, et le Koweït. L’Irak présente le cas extrême d’une biocapacité quasi nulle (0,03).

Définition de l’indicateur

Biocapacité = Surfaces x Bioproductivité Surfaces regroupent les surfaces cultivées, pâturages, forêts, zones de pêche Bioproductivité : pour chaque pays et pour chaque type de surface, on considère un facteur correctif par rapport à la moyenne mondiale ; ce facteur est égal au ratio entre le rendement moyen dans le pays et le rendement moyen mondial.

Source des données

Global Footprint Network (GFN) et World Wildlife Fund (WWF), données 2003.

Biocapacity is an area’s capacity to produce a constant supply of renewable resources and to absorb waste arising from their consumption, taking into account the technology and resource management in place. A country’s estimated potential biocapacity is calculated by multiplying the average available productive surface area by average bioproductivity (bioproductivity/ha depends on the type of ecosystem and its management).

The Earth’s biocapacity is the sum of the capacities of all its biologically productive areas – meadows, prairies, forests, and fishing waters – available to supply human needs. Biocapacity is expressed in terms of global hectares (hag) per capita, with a global hectare defined as the average global capacity to produce resources and absorb waste products. When compared to human demand (the ecological footprint, also expressed in hag), an ecological deficit or surplus can be determined. One criticism of this indicator is that the biological productivity used for these calculations is maximum productivity, which does not sufficiently take biodiversity into account.

Average global biocapacity was 1.78 hag per capita in 2003. Around 60 countries have an above-average biocapacity, while most (90) are below-average. The greatest biocapacity is in Gabon (19.2 hag/capita), followed by Bolivia (15), New Zealand (14.9), Canada (14.5) and Australia (12.4). Of those countries with the largest populations, some noteworthy figures come from Brazil (9.9), Russia (6.9), the United States (4.7), Mexico (1.7), Indonesia (1), Nigeria (0.9), China (0.8), India (0.4), Pakistan and Bangladesh (0.3). Countries with extremely low biocapacity (0.3) include Afghanistan, Haiti, Jordan, Lebanon, and Kuwait. Iraq is an extreme case, with near-nought biocapacity (0.03).

Definition of the indicator

Biocapacity = Land area X bioproductivity

Land area includes cultivated terrain, pastures, forests, and fishing regions

In calculating bioproductivity, for each country and each type of land area, a correction factor, the yield factor, is taken into account, namely: the factor by which a country’s average yield is greater or less than the world average.

2 commentaires

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  • […] limite à ce que la Terre peut prendre comme pollution et dégâts. C’est ce qu’on appelle la biocapacité! Donc si on dépasse notre biocapacité, on ne peut pas entièrement subvenir à nos besoins […]

    • Tite Vyizigiro

    la reduction exemplaire des naissances peut palier à ce problèmes mais tous les pays developpés et moins developpés doivent nouer desa accords pour en rapport avec le partage equitable de la ressource terre.si non certains pays vont succomber