Les gouvernements ont tardé à mettre en place des réglementations, à imposer des quotas et à renforcer le système de surveillance de la pêche. Même si certains pays s’efforcent aujourd’hui d’endiguer la surpêche, leurs efforts ne suffisent pas. Quels sont les problèmes de gestion actuellement rencontrés ?
• De nombreuses industries de pêche continuent à ignorer les recommandations des scientifiques sur les quotas (exemple du cabillaud).
• Il existe très peu de réglementations internationales régulant la pêche en haute mer.
• Nombre de pays n’ont toujours pas ratifié ou appliqué les réglementations nationales et internationales déjà existantes (telles que la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et l’Accord des Nations Unies sur les pêches).
• Les pays ne parviennent ni à restreindre l’octroi de pavillons de complaisance aux entreprises de pêche, ni à effectuer des contrôles rigoureux afin de s’assurer que les navires sous pavillon de complaisance s’amarrent dans leurs ports. Cela est également valable dans les pays qui disposent des plus importantes flottes de pêche, tels que l’Union européenne, le Japon, la Corée et Taïwan. Ces problèmes permettent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, de prospérer.
• Les douanes et les revendeurs ne vérifient pas que le poisson qui entre dans leurs territoires ou leurs boutiques est d’origine légale.
• Actuellement, les zones de non-droit sont trop rares dans le domaine de la pêche. Les zones protégées et fermées à la pêche, où la pêche est formellement interdite ou strictement réglementée, peuvent constituer de véritables havres de paix pour les jeunes poissons qui peuvent alors grandir et se reproduire avant d’être capturés. Toutefois, seulement 0,6 % des océans de la planète a été déclaré « zone marine protégée » (ZMP) et 90 % des ZMP existantes sont ouvertes à la pêche. Le manque actuel de protection est particulièrement inquiétant pour les zones de frai des poissons et pour les hautes mers, qui sont toutes deux très vulnérables à la surpêche (exemple du poisson-montre).
• Les consommateurs entretiennent involontairement cette mauvaise gestion de l’activité de la pêche en achetant du poisson de provenance illégale.
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