« Passer de l’essence à l’électricité ou aux biocarburants, c’est une décision stratégique qui implique de passer d’une dépendance aux hydrocarbures étrangers à une dépendance à l’eau nationale« , peut-on lire dans le magazine American Scientist. Dans son dernier numéro, téléchargeable gratuitement et entièrement consacré à l’environnement, Earth 3.0, un article étudie en effet l’interdépendance entre eau et énergie.
Les centrales électriques consomment en effet beaucoup d’eau : il faut 100 000 litres pour produire un mégawattheure (avec des différences selon les types de centrales). Inversement, il faut entre 1 000 et 5 000 kilowattheures pour produire et acheminer un million de litres d’eau potable.
Le prix de l’un influe sur le prix de l’autre. Et si les hydrocarbures sont clairement disponibles en quantité limitée, c’est aussi le cas de l’eau potable. Celle-ci pourrait se faire de plus en plus rare et son utilisation rationnelle, selon Scientific American, passera par une meilleure appréciation de sa valeur.
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