Une recherche sur Google génère l’équivalent de 7g d’émission de carbone, selon Alex Wissner-Gross, physicien à l’Université de Harvard, cité dans le quotidien britannique The Times. Deux requêtes Google représenteraient 14 g, soit quasiment autant qu’une bouilloire électrique portée à ébullition (15 g).
En effet, Google fait fonctionner partout dans le monde d’immenses centres de calcul, qui consomment une importante quantité d’énergie. « Les centres de calcul sont parmi les infrastructures les plus coûteuses en énergie qu’on puisse imaginer« , explique Evan Mills, scientifique au Laboratoire national Lawrence Berkeley de Californie. « Google est très efficace, poursuit Evan Mills, mais le premier but est la rapidité, et qui dit rapidité dit consommation importante d’énergie. »
Il n’y a pas que Google qui soit énergivore : surfer sur le web produit, selon la même étude, environ 0, 02 g de carbone par seconde, un chiffre multiplié par 10 (0, 2 g/s) pour une page enrichie en vidéo ou en images. Tout cela explique que l’industrie informatique au sens large participe à 2 % des émissions de gaz à effet de serre et qu’elle a même dépassé sur ce point l’industrie aéronautique en 2007.
Un commentaire
Ecrire un commentaire
Séverin Lemaignan
…attention a ne pas être trop rapide !
Ces données, extrapolées par le Sunday Times et largement reprises depuis, ont été corrigées depuis car elles étaient très largement exagérées (cf http://www.technewsworld.com/story/Harvard-Prof-Sets-Record-Straight-on-Internet-Carbon-Study-65794.html , http://technology.timesonline.co.uk/tol/news/tech_and_web/article5489134.ece ).
Il n’en reste pas moins que la consommation des centres de données est un aspect un peu oublié de notre utilisation quotidienne d’Internet…