Le sulfure rejeté par les moteurs diesels des navires marchands a des répercussions sur la santé. Selon une étude américaine, ces rejets tueraient 60.000 personnes aux États-Unis et coûteraient 330 milliards de dollars en dépenses de santé pour des problèmes pulmonaires et cardiaques, rapporte The Guardian du 9 avril. « Dans le monde, la pollution des navires affecte la santé des communautés littorales et aussi les populations à l’intérieur des terres. La pollution des bateaux demeure un des secteurs les moins réglementés de notre système de transport globalisé », déclare le professeur James Corbett, de l’Université de Delaware. Les moteurs des navires sont soumis à des restrictions d‘émissions moindres que les moteurs des voitures. Alors que les pays européens ont fait des efforts pour limiter les émissions polluantes du transport terrestre, ils ont peu légiféré sur celles du transport maritimes bien que les technologues existent déjà. Les États-Unis envisagent de créer une zone tampon pour ces navires et l’Europe, à l’horizon 2015, de transfromer la mer Baltique et la Manche en zone à faibles émissions.