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Le désespoir des producteurs de tomates

Au nord-est du Ghana, la production de tomates ne rapporte pas suffisamment d’argent aux producteurs. Écrasés par les dettes, certains tentent de se suicider, car ils ne parviennent pas à écouler leur production qui fait face à la concurrence d’importations du Burkina-Faso voisin, rapporte l’IRIN du 20 avril. La majorité des 2 millions d’habitants de ces régions vivent de la production de tomates, et l’absence de taxes sur le commerce des produits agricoles favorise les importations à bas prix. « Dans toute la sous-région, les prix des produits agricoles sont vraiment cassés et fluctuent d’un pays à l’autre », explique Ibrahim Akalbila, coordinateur de l’ONG Ghana Trade and Livelihood Coalition. De surcroît, les revendeurs et les consommateurs ghanéens privilégient la tomate burkinabée qu’ils jugent meilleure. Les pays d’Afrique de l’Ouest sont en train de négocier avec l’Europe des accords commerciaux et les producteurs craignent l’arrivée prochaine de produits européens subventionnés.

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