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À la recherche de la saveur perdue

En 1997, avec d’autres producteurs, les deux cultivateurs s’associent pour fonder le Syndicat du petit épeautre de Haute Provence afin de promouvoir cette céréale. En effet, ils ont du mal à la vendre, la culture a presque disparu dans la région, il est confondu avec le grand épeautre, et même les consommateurs locaux connaissent mal, voire pas du tout, le produit. 8 ans plus tard, le petit épeautre entre dans « l’arche du goût Slow Food», qui reconnaît le savoir faire des paysans et la qualité gustative du petit épeautre. Aimé Faucou et Etienne Mabille qui passaient la majeure partie de leur temps aux champs avaient peu de temps pour prendre en charge la communication de leur produit. Slow Food a donc assuré la promotion du petit épeautre, en le présentant à des journées découverte et dégustation.

L’action de Slow Food a permis d’élargir la diffusion du petit épeautre au niveau national et d’en augmenter les ventes. Les paysans satisfaits de l’expérience déclarent : « Avec Slow Food, le petit épeautre de Haute Provence et d’autres produits oubliés de la biodiversité agricole ont repris des couleurs ».

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