Cette île « d’émeraude », qui a pour symbole le trèfle, se dresse à 80 km environ à l’ouest des côtes britanniques ; elle compte 4 millions d’habitants. Le centre est arrosé par le fleuve Shannon, long de 370 km, qui se jette dans l’Atlantique par un long et large estuaire. L’aéroport du même nom est connu car c’est un site d’atterrissage d’urgence pour les navettes spatiales de la NASA.
Enjeux
Forêts : alors que la moyenne européenne se situe aux alentours de 20 %, la forêt irlandaise ne représente que 6 % du territoire dont 1 % seulement de forêts de chênes, qui recouvraient jadis le pays et aujourd’hui remplacées par des conifères.
Energies : le pétrole couvre plus de la moitié des besoins du pays (58 % en 2005), la tourbe 17 %, et la part du gaz de 23 %. Afin d’accroître l’efficacité énergétique du pays, et de réduire les émissions de CO2 de 800 000 tonnes (soit 1 % du total), il sera interdit, à partir de 2009, d’acheter des ampoules électriques traditionnelles ; seules des ampoules à faible consommation énergétique seront en vente.
Mer d’Irlande : avec un taux de Césium 137 de 5 à 13 fois supérieur à celui relevé autour de l’atoll de Bikini, c’est la mer la plus radioactive du monde, principalement à cause des rejets du centre de Sellafield. (et l’accident de Windscale en 1957), le principal complexe de la filière électronucléaire britannique. En 2003, l’Irlande a entamé une procédure devant la Cour permanente d’arbitrage de La Haye pour obtenir sa fermeture.
Agriculture biologique : l’Irlande est le pays européen (UE) qui accorde le moins d’espace à l’agriculture biologique.
Acteurs
A Dublin a été créé par Paul Leech, dès 1983, un mouvement d’architectes intéressés par une approche écologique globale de la construction ; cette école dite Gaïa a fait tâche d’huile et a des bureaux dans différentes capitales européennes dont Oslo.
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