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Comprendre Copenhague : la fonte des glaces

La quasi-totalité des glaciers de la planète reculent, des zones prises par les glaces au siècle dernier en sont dépourvues aujourd’hui : c’est le phénomène le plus visible associé au réchauffement climatique.

Ce mouvement trouve sa cause dans le fait que les glaciers sont des structures dynamiques. Chaque été, une partie de leurs glaces disparaît et chaque hiver d’autres glaces se créent. Selon le bilan, le glacier recule (rétrécit) ou avance (grandit). Les deux phénomènes sont directement dépendants de la température et, avec le réchauffement, les glaciers de notre planète ont ainsi reculé en moyenne de presque 500 mètres par rapport au début de l’ère industrielle. Ils reculent mais ils s’amincissent aussi. Sur les dernières années, les glaciers ont perdu 230 milliards de tonnes de glace par an !

Deux cas particuliers, l’Antarctique et le Groenland, sont d’importance puisque leurs calottes contiennent ensemble 99 % de la glace de la Terre. Pour le premier, avec une température qui atteint -70°C en hiver au pôle Sud, il n’est pas question que l’ensemble de ses glaces disparaisse dans un avenir prévisible. Mais l’Antarctique est un continent immense avec des régions très différentes les unes des autres. Dans certaines, pour des raisons locales, l’enneigement augmente un peu. Dans d’autres, en particulier dans l’Ouest (à proximité de l’Argentine et le Chili), les glaciers fondent bel et bien. Mais, pour l’instant, le continent n’a pas montré de modification très marquée due au réchauffement.

Au Groenland, la situation est beaucoup plus inquiétante. Jusque récemment encore, les chercheurs pensaient qu’il ne ressentirait que modestement le réchauffement. Il semble que ce ne soit pas le cas. Le Groenland fond ces dernières années à une vitesse très supérieure à ce qui était prévu.

Le sort des glaciers et des calottes dépend des gaz à effet de serre qui sont produits parfois à des milliers de kilomètres de là, à Paris, Pékin, ou Los Angeles. Leur évolution est donc l’illustration de la globalité du phénomène – globalité qui crée une nouvelle forme de responsabilité, planétaire.

Martinière

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