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Comprendre Copenhauge : extinctions des espèces

Il n’y a pas que les ours blancs qui vont disparaître avec le réchauffement. De très nombreuses autres espèces –moins visibles ou moins emblématiques– sont elles aussi menacées. Pour elles, le réchauffement est la goutte d’eau qui fera tout déborder alors que l’homme exerce déjà de nombreuses pressions sur l’environnement : destruction de l’habitat, fragmentation des milieux, pollutions, etc. Environ un tiers de toutes les espèces feront face à un risque accru d’extinction si la température augmente de 2 ou 3°C.

Une question de rythme. Le monde vivant évolue en permanence et s’est adapté à de multiples modifications de son environnement. Mais le réchauffement impose des modifications très rapides des écosystèmes. Sa vitesse excèdera très probablement la capacité d’adaptation d’un grand nombre d’organismes vivants.

Les écosystèmes les plus vulnérables sont ceux des habitants des mondes glacés et les récifs coralliens. Un degré de plus suffit ainsi à détruire la symbiose qu’établit le corail avec une algue microscopique pour sa survie : cela cause son blanchiment puis sa mort. Les écosystèmes les moins vulnérables sont ceux de la savane et des déserts. Mais même les zones « vierges », où l’homme n’est pas ou peu présent -comme le cœur de la forêt amazonienne ou de la toundra- pourraient être atteinte, car l’évolution du climat touche l’ensemble de la planète.

La Terre connaît aujourd’hui sa sixième extinction massive. Après chacune de ces extinctions, la biodiversité a connu de nouvelles phases de diversification et d’expansion. Mais aujourd’hui, une seule espèce –Homo sapiens, est directement responsable. Et nous pourrions également en être directement les victimes. Car si l’extinction de l’ours de blanc peut sembler plus symbolique qu’autre chose, la disparition des coraux serait catastrophique : ils hébergent le quart des espèces marines ! Les insectes pollinisent les plantes ou recyclent nos déchets. Les mangroves jouent le rôle de tampons contre les tempêtes, les inondations, l’érosion des sols… pour ne citer que ces exemples.

Martinière.

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