Alors qu’il représente plus de 2 % des émissions CO2 d’origine humaine et qu’il croît rapidement, le transport aérien international n’est pas pris en compte dans les négociations climatiques. En outre, les avions émettent des oxydes d’azote (NOX) qui deviennent en altitude de l’ozone, un puissant gaz à effet de serre. En raison des conditions d’altitude et de pression différentes, les effets de ces gaz peuvent différer par rapport aux observations réalisées au niveau du sol. Au final, l’aviation serait responsable de 3,5 % des rejets de GES liés aux activités humaines.
Il n’y a pas que les avions. Le transport maritime assure 89,6 % du transport des marchandises en volume – soit six milliards de tonnes par an. Même si les navires restent un moyen de transport très efficace énergétiquement, les distances et les tonnages importants expliquent une part évaluée à 11 % des émissions de CO2 des transports. Or, les navires bénéficient de la même exemption que les avions. Pour limiter leur impact sur l’environnement, une solution serait de relocaliser les activités économiques afin de limiter les flux internationaux de marchandises.
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