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Comprendre Copenhague : la surpopulation

Il y aura sept milliards d’humains sur Terre d’ici 2012, soit deux fois plus que dans les années 1960 : ceux qui sont nés après la Deuxième guerre mondiale ans sont la seule génération de l’histoire à avoir vu la population mondiale doubler durant leur vie. Et à avoir constaté dans le même temps l’explosion du PIB, ainsi que l’émergence de la menace climatique. Population, production, pollution : le lien a conduit le biologiste Paul Ehrlich à parler en 1968 de « Bombe P ». Et à suggérer de faire moins d’enfants pour sauver la planète.

La question démographique doit en fait être abordée de pair avec celle de l’empreinte écologique de chaque habitant. Car si le monde entier vivait comme un Américain ou un Danois, il faudrait plus de quatre planètes pour subvenir à nos besoins. Mais en vivant comme un Indien, la moitié d’une suffirait. Aujourd’hui, le milliard d’habitants les plus riches rejettent autant de gaz à effet de serre que les six milliards les plus pauvres.

La planète peut en théorie nourrir les 9 milliards d’hommes qui la peupleront en 2050. Elle ne pourra en revanche pas rassasier 9 milliards d’automobilistes mangeurs de viande et vivant à l’occidentale. Ce mode de vie érigé en exemple n’est pas généralisable. Il est donc du ressort des pays riches de revoir à la baisse leur consommation et de proposer un autre modèle de développement, viable à l’échelle du monde.

Population et empreinte écologique : agir simultanément sur ces deux facteurs sera d’autant plus efficace dans la lutte pour réduire l’impact global de l’homme sur la planète. Mais contrôler la démographie ne signifie pas forcément limiter les naissances de manière autoritaire. La mise à disposition des moyens de contraception est une première étape. L’accès à l’éducation en est une seconde, plus importante. Dans le monde, le taux de fécondité baisse en effet de 4,5 enfants pour une femme non scolarisée, à 1,9 enfant pour une femme ayant suivi un enseignement secondaire. L’école est donc non seulement un moyen de développement social et culturel, mais également une clé de l’enjeu écologique.

Martinière.

Un commentaire

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    • Yesouicaen

    Surpopulation = pas de solution écologique
    Ne soyons pas naïfs, pour que la stabilisation et la baisse de la population ait lieu ( c’est ça ou la destruction de la planète), il faudra obligatoirement que les mesures d’encadrement et de contrôle soient strictes et répréssives.

    Sans répression routière, nous serions toujours à 8000 morts par an sur les routes de France, contre moins de 5000 de nos jours.

    De toutes façons, ça va être dur et encore une fois, tout le monde le sait entre les désertifications, le manque d’eau agricole, les terres ravagées par des cultures intensives et 180 000 humains de plus par jour, on n’échappera pas à des famines tragiques et des graves conflits pour l’eau et pour le travail.

    Il y a des sacrifices à faire tout de suite pour des famines moins graves dans les décenies à venir.

    La terre est surpeuplée = c’est le message à retenir.

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