Les Un rapport d’IHS Cambridge Energy Research Associates (groupe de recherche et cabinet de conseils lié à l’industrie pétrolière américaine), paru le 18 mai dernier, pronostique même que les sables bitumineux de l’Alberta pourraient représenter 36 % de la consommation américaine de pétrole d’ici à 2030. Un vrai coup dur pour l’environnement.
La transformation de cesNew York Times. C’est également une source d’émissions de gaz à effet de serre massive, qui a rendu le Canada incapable de tenir ses engagements du protocole de Kyoto. La semaine dernière, lors d’un déplacement à Washington, une délégation de diplomates canadiens n’a pourtant pas hésité à vanter les avantages des sables bitumineux comparé au forage de pétrole offshore. Faisant référence à la marée noire dans le Golfe du Mexique, les fuites seraient, selon eux, plus faciles à détecter et à contrôler.
Avec le site de l’Alberta, le Canada possède 178 millions de barils potentiels en réserve, tout juste derrière l’Arabie Saoudite. Les Etats-Unis, quant à eux, produisent 5 millions de barils de pétrole par jour et en importent le double.
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