Quelques jours avant les fêtes hindouistes de Ganapati Visarjan et Durga Puja, le ministère de l’environnement indien a mis en place des directives pour minimiser la pollution des eaux générée par les rites religieux, rapporte The Economic Times. En effet, chaque année, durant ce festival, les nombreux dévots immergent dans les lacs, les fleuves, la mer et les rivières des millions de statuettes à l’effigie de leurs divinités (Ganesh, Shiva, Parvati…). Des objets cultes non biodégradables qui souillent les eaux, les berges et les plages.
Soutenu par le Central Pollution Control Board, Jairam Ramesh, le ministre de l’environnement a demandé aux Hindouistes que les statuettes soient fabriquées à partir de matières naturelles et que les peintures d’ornement utilisées soient non toxiques, « comme les écrits saints le précisent ».
« La foi doit être respectée, mais nous devons désormais réglementer cette pratique car le nombre d’effigies immergées augmente chaque année. Cela a conduit à des cas de pollution très sérieux. Nous devons stopper cela« , a ajouté M. Ramesh. « Les statuettes biodégradables qui ne se dissolvent pas pourront être récupérées pour le compost ou recyclées, les autres finiront à la décharge, ce qui n’est pas digne d’une divinité« .
Jairam Ramesh a écrit aux principaux ministères pour leur demander de veiller à l’application de ces nouvelles directives. Pour s’assurer que les immersions sont effectuées avec un minimum de dommages pour les différents plans d’eau, les autorités locales ont été invités à identifier et aviser les lieux d’immersion. Cette identification se fera en consultation avec l’autorité de la rivière, l’autorité portuaire et le conseil départemental d’approvisionnement en eau .Les personnes qui encadrent ces festivités seront chargées de sensibiliser les dévots et un revêtement synthétique sera provisoirement installé sur les berges pour faciliter le ramassage des objets qui ne se dissolvent pas dans l’eau.
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