Moins de pesticides dans les assiettes à Dubaï

Le Ministère de l’environnement et de l’eau dubaïote a fait détruire 378 194 tonnes de fruits et légumes importés après avoir décelé des traces de pesticides supérieures aux normes autorisées dans le pays. D’après le site gulfnews, des analyses réalisées entre le début de l’année 2010 et le mois d’août sur 2 315 échantillons de fruits et de légumes importés et produits localement ont révélé que 9,29 % des échantillons dépassaient la limite autorisée. Pour y remédier, le ministère a mis en place un mécanisme de contrôle et de gestion de l’utilisation des pesticides. Actuellement à Dubaï, 298 pesticides sont interdits, et 70 autres font l’objet de restrictions.

Un commentaire

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    • white tiger

    pesticides
    Les fruits et légumes ont été « détruits », mais comment ? En effet, la rémanence des pesticides et leur toxicité tout au long de la chaîne de production, ne disparaît pas davantage que les pesticides eux-mêmes à travers cette « destruction », non? Même si le geste est fort et doit encourager (ou alerter) les producteurs et importateurs, nous sommes loins d’une action en faveur de l’agriculture biologique. Souvenons-nous aussi qu’une laitue peut contenir jusqu’à 80 fois la quantité de pesticides contenus dans un litre d’eau et ceci, légalement !
    Alors, pourquoi ne pas commencer (à Dubaï qui n’a vraiment RIEN d’écologique, ou ailleurs) par nous-mêmes, en refusant d’acheter des fruits et légumes aux pesticides, en refusant l’eau en bouteilles plastiques (pétrole solide qui détruit la nature de sa production jusqu’à son élimination, tout en empoisonnant encore cette eau au passage avec des molécules toxiques issues du plastique!), en nous libérant carrément, petit à petit, des pesticides, du plastique et
    de tout le jetable. C’est ça l’évolution, ici comme ailleurs, à Dubaï comme à Paris ou à San Francisco ! Alors faisons-là, cette
    r-évolution tranquille ! Maintenant !