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Comprendre la biodiversité : à quoi servent les zoos?

Plaisir des petits et des grands, la visite au parc zoologique permet de s’émerveiller devant une collection d’animaux vivants. Ces musées vivants se développent dès le XIXe siècle et leur popularité ne se dément pas puisqu’on en recense plus de 1100 dans le monde qui attirent chaque année 600 millions de visiteurs. D’abord lieux d’attraction et héritier de la tradition des montreurs d’animaux, des cirques et des ménageries, les zoos assurent aujourd’hui un rôle –bien que mineur– dans la préservation de la biodiversité et dans la sensibilisation du grand public.

Dans les zoos, les animaux sont maintenus en captivité pour être montrés au public et aussi pour être étudiés. Les connaissances scientifiques acquises ex situ sur une espèce permettent souvent de meilleures mesures de protection hors du zoo. Par exemple, grâce aux spécimens présents dans les zoos, les scientifiques ont pu mettre au point un vaccin contre la maladie de Carré qui menaçait les lycaons sauvages, un mammifère aussi connu sous le nom de chien sauvage africain. D’abord alimentés par des prélèvements dans la nature, les zoos sont progressivement devenus des lieux de reproduction et de conservation d’espèces menacées ou disparues à l’état sauvage.

Le cheval de Przewalski doit sa survie aux zoos, puisque sa population sauvage avait disparue au milieu du XXe siècle. Grâce à des programmes d’élevage et d’échanges entre parc zoologiques pour éviter une trop grande consanguinité, la population captive a dépassé le millier et a pu être réintroduite avec succès en Mongolie.

Toutefois, la captivité présente des inconvénients majeurs. Certains animaux ne s’y habituent pas et peinent à se reproduire, notamment les pandas géants, à tel point qu’un zoo thaïlandais a imaginé leur montrer des films de leurs congénères en train de s’accoupler pour les stimuler. Enfin, un animal né en captivité a perdu les réflexes nécessaires à sa survie dans le milieu naturel, ce qui rend toute réintroduction aléatoire. Sans apprentissage, il ignore souvent quels sont ses prédateurs et de quelles espèces végétales ou animales il peut se nourrir.

Martinière.

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