Le Japon a annoncé qu’il allait doubler ses zones de pêche à la baleine pour la saison à venir. La flotte baleinière japonaise ira effectuer ses missions de « recherche scientifique » dans les eaux du sud de l’Australie et celles du sud de la Nouvelle-Zélande, alors que jusqu’à présent, elle avait pris l’habitude d’alterner entre les deux. Cette annonce, notifiée à la Commission baleinière internationale, intervient quelques jours après la décision du Ministre australien de l’environnement de ne pas envoyer de bateaux pour surveiller les prises des Japonais. Pour le leader du parti vert néo-zélandais Bob Brown en revanche, cette nouvelle « oblige les autorités australiennes à surveiller la chasse, au moins par des moyens aériens », rapporte le Sydney Morning Herald. De son côté, Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd, a réagi en expliquant qu’avec une zone plus vaste, il lui sera plus difficile de trouver la flotte japonaise et a surtout souligné que cette décision du Japon apparaît « comme un pied de nez à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande ».
Depuis 1986, un moratoire adopté par la Commission baleinière internationale interdit la chasse à la baleine, sauf à des fins de recherche scientifique. Une faille que le Japon exploite pleinement et qui lui permet de perpétuer une pratique ancestrale aujourd’hui très controversée.
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