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Les tensions politiques au Cachemire favorisent la contrebande de bois

Les bûcherons clandestins et les contrebandiers de bois tirent partie de l’instabilité politique au Cachemire pour exercer leurs activités. La demande de bois de construction motive en partie cette déforestation qui provoque des glissements de terrain. Malgré le conflit, de nombreuses construction ont lieu dans la région du Cachemire et on estime que 9000 hectares de terres agricoles ont été converties en zones résidentielles et commerciales ces dernières années. Le Cachemire, région revendiquée à la fois par l’Inde et le Pakistan est en proie a des tensions politiques qui se traduisent par un manque de gouvernance. Par exemple, un garde forestier doit en moyenne surveiller 10 km2 de bois sans disposer d’un véhicule, lit-on sur le site IPS le 26 janvier. Le chef des gardes forestiers de la région Manzoor Ahmad explique qu’il a pris des mesures pour limiter les coupes illégales : « nous avons libéralisé l’importation de bois au Cachemire pour réduire la pression sur les ressources locales. Nous ne prélevons pas de taxe sur le bois importé à son arrivé sur notre territoire et nous autorisons son transport sans aucun document de transit. » Toutefois, malgré ces efforts, la corruption présente dans la région renchérit le prix du bois provenant de l’extérieur. De plus, de nombreux trafiquants opèrent avec l’accord des autorités ou des militaires et cette activité fournit des revenus à ceux qui n’en n’auraient pas autrement.

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