Sur les 20 000 éléphants que comptait le Libéria dans les années 1980, 19 000 ont été tués, victimes des braconniers et du commerce illégal de l’ivoire. « Ce commerce a un impact extrêmement négatif sur les ressources du Libéria, a souligné Patrick Omondi, qui dirige le département de la vie sauvage du Kenya (Kenya Wildlife Service). Nous devons donc tous unir nos efforts pour protéger la vie sauvage du pays », a-t-il insisté lors d’une Conférence internationale à Monrovia.
Pendant deux jours, plusieurs scientifiques et hommes politiques étaient réunis dans la capitale libérienne pour relancer l’implication du Libéria dans le cadre de la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. L’une des questions centrales était la reconstitution d’une Autorité scientifique dans ce pays ravagé par 14 années de guerre civile. Pour M. Omondi, cette reconstitution est un des éléments indispensables pour que le Libéria soit en mesure d’affronter les enjeux posés par la préservation de la vie sauvage, rapporte le Liberian Observer.
Ecrire un commentaire