Entre 1950 et 2006, 950 000 tonnes de poissons auraient été pêchées en Arctique alors que les statistiques officielles de la FAO rapportaient jusqu’à présent seulement 12 700 tonnes de prises. D’après une nouvelle estimation effectuée par l’université de Colombie-Britannique et publiée dans la revue Polar Biology, les chiffres de la FAO étaient sous-évalués car basés uniquement sur des statistiques soviétiques et ne prenant pas en compte la pêche de subsistance pratiquée par les communautés locales. Or, malgré l’existence de pêcheries en Arctique, ni le Canada ni les Etats-Unis ne fournissaient des données sur ces régions de pêche à la FAO.
« Des rapports inexistants en raison de soucis de gouvernance et du manque de données crédibles sur les prises des petites pêcheries nous ont laissé croire que l’Arctique restait encore une région de pêche préservée », explique l’un des auteurs de l’étude Dirk Zeller dans un article de Science Daily du 4 février. La fonte des glaces facilite le développement de la pêche industrielle dans la région, d’autant plus qu’avec le changement climatique de nouvelles espèces de poissons s’installent dans la région. Ces deux phénomènes conduisent les scientifiques à s’interroger sur l’avenir de la pêche dans les eaux boréales.
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Olivier
75 fois
75 fois plus. Eh ben. c’était juste une erreur d’inattention ?