D’après les Wikileaks, le gouvernement péruvien savait que ses exportations de bois venaient de coupes illégales dans des réserves. Le télégramme diplomatique qui dénonce le fait a été envoyé par l’ambassadeur des Etats-Unis au Pérou, en 2005. Selon Wikileaks, le gouvernement péruvien était au courant de la falsification des certificats sur la provenance du bois, mais n’a rien fait pour l’empêcher, alors que ces certificats concernaient 70 à 90% des exportations de bois du pays – principalement en direction des Etats-Unis. L’organisation Survival International explique que les forêts péruviennes victimes de ces irrégularités sont le lieu de vie de communautés indigènes en danger. « Le problème est qu’il est difficile pour les entreprises de savoir d’où vient le bois qu’elles achètent à cause des faux certificats », explique Rebecca Spooner, responsable de la campagne en cours au Pérou, à .
Selon le gouvernement péruvien, ces faits appartiennent au passé, et Antonio Brack, ministre de l’environnement, déclare à un quotidien péruvien que « chaque arbre coupé aujourd’hui est géoréférencé et contrôlé ». Mais Survival International affirme détenirr des preuves que certaines entreprises continuent à couper des arbres sans contrôle au sud-est du pays. Cette organisation, ainsi qu’Upper Amazon Conservancy, a dénoncé l’an dernier l’infiltration de coupeurs de bois dans des aires protégées, où vivent les communautés vulnérables.
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