La loi de la « Terre Mère», ou Pachamama, approuvée par le gouvernement bolivien met en place des mesures originales pour la conservation de l’environnement. Les 11 nouveaux droits qui seront établis incluent entre autres : le droit à la vie et à exister, le droit à ne pas être pollué ou encore le droit de continuer les processus naturels et les cycles de vie de manière indépendante aux transformations humaines, rapporte le Guardian.
Cette loi a été influencée, entre autres, par la philosophie des communautés locales andines qui placent la Pachamama au centre de la vie et considèrent les humains égaux aux autres entités naturelles.
Selon Undarico Pinto, leader de la Confédération syndicale des paysans de Bolivie qui a appuyé le projet de loi, cela « permettra aux communautés de réguler l’industrie au niveau local ». Le ministre des Affaires étrangères David Choquehuanca, quant à lui affirme que le respect de ces peuples pour la Nature « a été vital pour prévenir le changement climatique ».
Le gouvernement devra trouver un juste milieu entre la pression des groupes communautaires qui ont impulsé le projet de loi et les industries, notamment d’extraction de matières premières. Les compagnies minières lui rapportent 500 millions de dollars par an (environ 350 millions d’euros).
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