Trois études américaines ont constaté que des enfants exposés à des pesticides avant leur naissance avaient un QI moins élevé que des enfants non exposés au même âge. D’après l’une d’entre elles, réalisée par des chercheurs de l’université de Californie à Berkeley, chaque décuplement de l’exposition prénatale aux organophosphorés chez l’enfant entraîne une baisse de 5,5 points du QI à l’âge de 7 ans, rapporte l’agence Reuters. « Cette différence peut signifier qu’à terme, de plus en plus d’enfants auront besoin d’une assistance particulière à l’école », souligne Brenda Eskenazi, de l’Université de Californie.
Pour parvenir à ces résultats, deux méthodes ont été utilisées. Dans la première, les chercheurs de Berkeley et ceux du Centre médical du Mont Sinaï à Miami ont analysé l’urine des mères pendant la grossesse tandis que dans l’autre, les chercheurs de l’Université de Columbia ont analysé le niveau de chlorpyrifos dans les cordons ombilicaux des bébés. Le chlorpyrifos est un insecticide fréquemment utilisé pour un usage domestique mais interdit comme tout autre organophosphoré depuis 2001 aux Etats-Unis.
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