Seuls les produits dont l’innocuité et l’utilisation à des fins médicinales depuis 30 ans dont 15 au sein de l’Union européenne auront été prouvées pourront désormais être commercialisés. En revanche, contrairement à la procédure classique de mise sur le marché d’un médicament, aucun essai clinique n’est exigé, rapporte le service de presse de l’Union européenne.
Adoptée en 2004, cette directive vise notamment à éviter les effets secondaires dus à d’éventuelles interférences avec d’autres médicaments. Elle a été au cœur d’une vive polémique peu de temps avant son entrée en vigueur. En effet, malgré le délai de 7 ans laissé aux fabricants pour effectuer les démarches nécessaires, certains produits n’ayant pas satisfait à la nouvelle procédure ne peuvent plus être commercialisés. Pour le commissaire européen à la santé en revanche, c’est la garantie que les médicaments à base de plantes seront plus sûrs. « A présent, les patients peuvent se fier aux médicaments traditionnels qu’ils achètent dans l’Union. », a-t-il commenté.
Tous les produits à base de plantes ne sont cependant pas visés par la nouvelle réglementation. C’est le cas notamment des vitamines, des tisanes, des compléments alimentaires et de l’homéopathie.
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