La corruption menace la lutte contre le changement climatique, peut-on lire dans l’Independent. Des millions d’euros d’aide et de subventions à des projets de protection de l’environnement sont détournés, a alerté hier le rapport de l’ONG Transparency International (TI), intitulé Global Corruption Report : Climate Change. Selon l’association, 20 des pays les plus vulnérables au changement climatique sont classés parmi les plus corrompus au monde.
TI demande plus de surveillance pour s’assurer que les fonds pour protéger l’environnement soient bien utilisés. Tous ces pays, dont l’Egypte, le Bangladesh, le Zimbabwe, possèdent en effet un indice de corruption élaboré par l’association, inférieur à 3,6 sur une échelle de 0 à 10, et où « 0 » est signe de corruption totale.
Au Kenya, explique TI, la déforestation est exacerbée par la corruption des gardes forestiers qui ont de faibles ressources personnelles. L’abattage illégal d’arbres est une industrie estimée à plus de 10 milliards de dollars par an, alimentée par la corruption, accuse le rapport. Certains pays ont bénéficié de crédits carbones suite à des projets de reforestation fictifs.
Toutefois, souligne le rapport, la menace de la corruption en rapport aux mesures contre le changement climatique pèse sur tous les pays.
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