Des tests ADN pour lutter contre la pêche illégale

Le consortium FishPopTrace affirme avoir mis au point des tests génétiques rapides et abordables qui permettent de déceler l’origine des poissons et donc de mieux contrôler les activités de pêche. La pêche illégale représente en effet jusqu’à un quart du chiffre d’affaires de l’industrie et il s’avère difficile de contrôler la provenance des prises. Jusqu’à présent, identifier l’origine exacte de la prise d’un poisson était quasi impossible car la plupart des tests disponibles sur le marché ne permettent pas d’identifier les sous-espèces. Les chercheurs ont donc compilé les codes génétiques de la morue, du hareng et de la sole pour avoir une base de données des marqueurs génétiques propres à chacune des espèces en fonction de leur habitat, ce qui permet de déterminer l’origine d’une prise, rapporte le New Scientist du 12 mai. « Les pêcheurs se demandent parfois s’il n’est pas pire de respecter les règlements quand cela les désavantage par rapport à ceux qui ne les respectent pas. Ces nouveaux outils seront très puissant lors des actions en justice et ils devraient avoir un rôle dissuasif », explique Jann Martinsohn, scientifique auprès de la commission européenne.

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