Le Libéria et l’Union européenne ont signé un accord de partenariat qui met en place un système de traçabilité du bois en provenance du Libéria et à destination de l’UE. Parmi les mesures envisagées, des codes barres apposés sur les arbres permettront de s’assurer que ces derniers ne proviennent pas d’exploitations illégales. Pour l’ancien lauréat du prix Goldman -le « prix Nobel de l’environnement »- Silas Kpanan’Ayoung Siakor, cet accord ne sera toutefois effectif qu’avec « la participation et l’implication de l’ensemble de la société civile, y compris les communautés locales. », rapporte la BBC.
Qualifié malgré tout d’« historique » par le ministre de l’Agriculture libérienne, Florence Chenoweth, et salué par le commissaire européen au développement Andris Piebalgs, le partenariat avec l’UE marque définitivement la fin d’une ère pour le Libéria. Pendant plus de dix ans, la vente du « bois de la guerre » a servi à financer le conflit qui a ravagé le pays dans les années 1990, forçant les Nations Unies à adopter des sanctions sur les exportations de bois libériennes. Grâce à cet accord, le Libéria, qui détient près de 45 % des forêts tropicales d’Afrique, espère de nouveau attirer des sociétés d’exploitations étrangères et relancer son économie.
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