Les 55 plus grands pays possédant un accès à la mer se sont engagés, pour la première fois, à réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime, vendredi dernier lors de la réunion annuelle de l’IMO (International Maritime Organization), rapporte le Guardian. L’accord prévoit tout d’abord de réduire l’utilisation énergétique des navires construits à partir de 2013 et d’un tonnage supérieur à 400 tonnes, à travers une réduction du gaspillage et une meilleure conception. Leur efficacité devra augmenter de 10% puis de 20% entre 2020 et 2024. Cela permettra de réduire de 45 à 50 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre, d’ici 2020.
Pour les militants des ONG environnementales, ces règles ne vont pas assez loin : elles s’appliquent seulement aux nouveaux navires et les pays en voie de développement, dans lesquels se sont inclus la Chine, le Brésil, l’Arabie Saoudite et l’Afrique du Sud, sont exonérés pour les six prochaines années. De plus, les armateurs pourraient immatriculer dans des pays en développement pour les contourner la nouvelle réglementation.
Le coût attendu de ces nouveaux standards se situe entre 2,6 et 11 milliards d’euros. Mais, selon la Commission Européenne, ils devraient amener jusqu’à 34 milliards d’euros d’économies pour la santé publique.
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Mohamed Rachéd
C’est une bonne marche
Je suis heureux de cela , c’est une bonne marche sur le chemin de réduction d’émission de CO2.