La dégradation des sols forestiers accélérée par les espèces invasives de vers de terre

L’introduction de vers de terre étrangers dans les forêts tempérées d’Amérique du Nord accélère l’érosion des sols et la dégradation de la litière forestière, selon une étude de l’université Colgate de New York. La présence de ces vers réduit jusqu’à 28% la capacité de stockage du carbone dans le sol et affecte aussi la faune et la flore originelle, rapporte la BBC le 6 septembre. Considérés comme communs en Europe, les vers Lumbricus terrestris sont une espèce invasive aux Etats-Unis. Ils ont d’abord été introduits par les colons dans le ballast de leurs navires avant de se répandre à cause de la pêche de loisir (où ils servent d’appâts), à l’horticulture et aux routes. Les scientifiques ont en effet mis en lumière une corrélation entre la présence de route et la forte densité de vers étrangers dans une région. Les chercheurs affirment que « la présence de ces vers dans les forêts tempérées peut accélérer la décomposition de la litière, ce qui détruit potentiellement l’habitat des animaux qui vivent au niveau du sol forestier, augmente l’érosion et perturbe le cycle de l’azote et du carbone ».

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