En Australie, les feux de forêts qui ont ravagé à près de 90 % le Kinglake National Park en 2009 ont favorisé l’apparition de plantes jusqu’alors jamais recensées. Plus de 60 nouvelles espèces ont ainsi été découvertes par une équipe de botanistes de Melbourne. Richard Francis, l’un d’entre eux, explique que « certaines graines étaient enfouies dans le sol et ne pouvaient pas germer à cause de la présence de plantes concurrentes. […] Mais le feu, en décimant la flore, a alors exposé ces espèces « endormies » à la chaleur et à la lumière. », rapporte le New Scientist. L’apparition de ces nouvelles plantes a également favorisé l’arrivée d’espèces d’oiseaux inhabituelles en ces lieux.
Il y a malgré tout de fortes chances que les anciennes espèces refassent prochainement leur apparition, estime Robert Francis, et qu’elles concurrencent à nouveau les nouvelles venues. « Les quelques zones qui n’ont pas été touchées par le feu ont offert un refuge pour la faune et la flore du parc. », explique-t-il. Pour David Lindermayer, de l’Université de Canberra, « Ces forêts ont été décrites comme détruites mais en réalité il n’en est rien. Toutes les plantes sont stockées dans cette formidable banque de graines que représente le sol. »
Un commentaire
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Celine
Feux de fôrets…
Et oui, il faut écouter les aborigènes, et les laisser pratiquer leurs feux de forêts contrôlés…
Ils mettent eux-même le feu à leurs forêts depuis la nuit des temps, permettant ainsi la flore de se régénérer, l’apparition de nouvelles espèces, et la réhabilitation de certains animaux. Cela évite aussi que des feux non volontaires surviennent… à méditer!