Deux Indonésiens ont reconnu avoir tué plus d’une vingtaine d’orang-outans en échange de récompenses offertes par des propriétaires de plantations de palmiers à huile sur l’île de Bornéo. Les deux hommes, qui étaient eux-mêmes employés dans des plantations et qui risquent cinq ans de prison, ont été arrêté à leur domicile après que la police ait découvert des ossements de primates éparpillés autour de leur village, rapporte le Guardian. D’après Yaya Rayadin, un chercheur à l’université de Mulawarman qui avait déjà alerté les autorités à propos de faits semblables en 2008, les singes étaient chassés avec des chiens avant d’être abattus, et certains présentaient même des traces laissant penser qu’ils avaient été frappés avec des objets tranchants. « Le fait que deux personnes aient été arrêtées est une bonne chose, se félicite-t-il. Mais le plus important maintenant est de protéger les orang-outans encore en vie. », a-t-il poursuivi, avant d’insister aussi sur la nécessité de punir les commanditaires de ces actes.
Selon les scientifiques, il resterait entre 50 et 60 000 orang-outans vivant à l’état sauvage mais leur survie est de plus en plus menacée par la déforestation en Indonésie et par le manque d’informations de la population à leur sujet. Il y a quelques semaines, une étude publiée sur le site de la revue PLoSOne révélait que des villageois avaient admis avoir tué près de 750 orang-outans en quelques semaines, que ce soit pour protéger des plantations, pour leur viande ou même parce qu’ils pensaient qu’ils étaient dangereux.
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