Plusieurs études suggèrent que les mammifères herbivores vont davantage souffrir de l’augmentation des températures, en particulier ceux vivant dans des régions sèches, révèle NewScientist.
En effet, les plantes produisent d’avantage de toxines quand la température augmente. En réponse à cela, les herbivores limitent la quantité de toxines le plus souvent en variant leur consommation. Mais c’est plus difficile en milieu aride, quand la végétation est rare, selon Nathalie Pettorelli de l’Institut de Zoologie de Londres. Selon elle, un herbivore comme l’oryx d’Arabie, qui dispose d’une variété limitée de plantes pour se nourrir, pourrait être menacé si l’une d’entre elles devenait trop toxique. Les herbivores en forêt seraient moins concernés car ils disposent de davantage de variété.
Pour compliquer encore la situation, les mammifères utilisent leur foie pour traiter les toxines, mais Denise Dearing, biologiste et écologiste à l’Université de l’Utah Dearing pensent que la chaleur peut affecter cet organe.
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