Les effets combinés de la hausse de la température de l’eau et de l’abaissement de son niveau peuvent affecter le fonctionnement des centrales nucléaires, révèle une étude de la revue Nature Climate change. Ce risque de vulnérabilité a été évalué par des chercheurs américains et européens en se basant notamment sur les scénarios climatiques.
Les capacités de production des centrales électriques pourraient baisser de 6,3 à 19 % entre 2031 et 2060 par rapport à aujourd’hui faute d’accès à assez d’eau pour assurer le refroidissement des réacteurs. Aux États-Unis, cette baisse serait de 4,4 à 16 %. Le risque de chutes brutales de production et d’arrêts d’urgence de centrales, liées au manque d’eau, devrait tripler. L’été dernier, la centrale de Browns Ferry, au bord de la rivière Tennessee, a dû s’arrêter plusieurs fois.
Malgré une demande en électricité de plus en plus importante, la dépendance aux ressources naturelles reste un élément peu pris en compte dans le choix d’un mode de production d’énergie.
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