Une expérience a montré que la pollution à l’ozone avait des effets sur le fonctionnement du système cardiovasculaire. En effet, après deux heures d’exposition à de l’air pollué à l’ozone, les chercheurs ont observé, chez les sujets, une inflammation vasculaire, une diminution de la capacité à éliminer les caillots de sang dans les artères et une modification du système de contrôle du rythme cardiaque, selon ScienceDaily le 25 juin. Aucun des sujets ne s’est toutefois plaint de troubles physiques.
Les chercheurs ont constaté que sur les sujets, 23 personnes âgées de 19 à 33 ans, les effets de cette pollution ont été temporaires. Les sujets ont retrouvé leurs capacités physiologiques bien qu’exposées à des doses de 0,3 PPM (particules par million) d’ozone dans l’air, soit 4 fois plus que la norme fixée par l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) américaine (0.076 PPM). « Cette étude fournit une explication plausible pour déterminer un lien entre exposition à l’ozone et décès », affirme Robert B. Devlin qui a dirigé l’étude et qui travaille à l’EPA.
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