La rivière Whanganui en Nouvelle-Zélande s’est vue reconnaître un statut de personnalité juridique. C’est une première dans le pays. En effet, les Iwis, la communauté Maori locale réclamait depuis des années la reconnaissance d’un statut légal pour ce cours d’eau de 280 km, le troisième plus long du pays. Au terme d’une affaire juridique qui a duré une quinzaine d’année, les Maoris ont obtenu cette reconnaissance de la rivière comme un tout et comme un être vivant. « La rivière Whanganui sera reconnue comme une personne lorsqu’elle ira en justice, de la même manière qu’une entreprise, ce qui lui donne des droits et des intérêts », déclare un porte-parole du ministère en charge des négociations du Traité de Waitangi, un ensemble d’accords qui visent à apaiser les relations entre les communautés Maories et l’Etat. Cette personne morale aura ses intérêts défendus par deux représentants, l’un désigné par les Iwis et l’autre par la Couronne, rapporte le New Zeland Herald le 30 août.
Une rivière reconnue personne légale en Nouvelle-Zélande
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2 commentaires
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Jean Grossmann
La Nouvelle Zélande a incontestablement de l’avance sur la France à ce sujet. Il est probable que si notre pays avait donné à la Seine un statut de personnalité juridique du temps de Jacques Chirac on pourrait s’y baigner actuellement de son vivant comme il nous l’avait promis. Ceci comme le font les allemands dans le Rhin à la hauteur de Bale.
Un tel statut juridique faciliterait assurément les négociations qui permettraient d’améliorer la dépendance actuelle de nos rivières à l’énergie en rendant vie à leur écosystème.
Il n’est pas question ici de remettre en cause l’utilité de nos grands barrages à lac et leur grande retenue qui produisent l’essentiel de notre électricité d’origine hydroélectrique.
Ces barrages font dans une certaine mesure partie de notre patrimoine. Il est par contre question, vu le caractère aléatoire de leur faible production électrique, de s’interroger sur l’utilité de tous ces barrages « au fil de l’eau » sans retenue amont significative.
N’est-il pas légitime de s’interroger sur le bien-fondé de transformer nos rivières à saumons en escalier au mépris de leur écosystème et du tourisme nautique itinérant si l’on transforme ensuite la faible quantité d’énergie électrique qu’elles produisent en chaleur avec l’effet joule pour chauffer l’habitat. Il semble essentiel aux Lutins de dire et de redire au politique qu’il est stupide de dégrader à ce point un fluide noble et onéreux comme l’électricité pour le transformer ensuite en chaleur avec l’effet joule vu son COP de 1 et ses performances déplorables.
Ceci alors que l’on pourrait en profitant de la présence du fleuve généraliser dans nos plus grandes métropoles et la plupart de nos régions françaises la même production de chaleur avec un COP de 5 en consommant 5 fois moins d’électricité.
Ceci en minimisant la consommation d’énergie finale autant électrique que fossile. Voire même en supprimant totalement la combustion pour le plus grand bien de l’air de nos villes pour celles d’entre elles qui peuvent bénéficier de l’apport de l’eau géothermale.
Il suffirait pour cela de débloquer nos chaines énergétiques véritablement à l’agonie en prenant enfin conscience que l’énergie thermique transmise pour refroidir nos fleuves et nos rivières, c’est de l’énergie thermique renouvelable reçue pour chauffer l’habitat ubain.
Cela serait aussi une occasion de tenter de dépolluer nos rivières en profitant du réseau aspirant et rejetant l’eau dans le fleuve.
Et ceci peut-être plus économiquement que ce qui se fait précisément en Nouvelle Zélande Voir
http://www.rivieres.info/patri/bellentre.htm
Balendard avril 2017
Jean Grossmann
Il suffirait pour cela d’abandonner nos deux chaines énergétiques actuelles la combustion et l’effet joule véritablement à l’agonie en prenant enfin conscience que l’énergie thermique transmise pour refroidir nos fleuves et nos rivières par l’évaporateur d’une pompe à chaleur aquathermique, evaporateur constitué la pluoart du temps par un.échangeur de température à plaques, c’est de l’énergie thermique renouvelable reçue pour chauffer l’habitat ubain.