Depuis 2010, BSF forme le personnel de la médiathèque. Les formateurs les ont aidés à mieux organiser les locaux, à utiliser le système de suivi des prêts, à la relier des livres ou encore à organiser des animations. Les 4000 adhérents (principalement étudiants) peuvent emprunter 2 livres pour 2 semaines. « L’adhésion coûte 8 euros par an, alors qu’un livre est vendu en moyenne une quinzaine d’euros et que le salaire minimum tourne autour d’une cinquantaine d’euros par mois », explique Charles. « Grâce à ses dons, BSF nous a permis d’enrichir notre catalogue de 7000 livres. Surtout, nous avons pu sélectionner les ouvrages reçus. Elle nous a aussi octroyé du budget pour acheter des livres locaux pour soutenir la production éditoriale au Cameroun. Il y a de tout et pour tous les publics, du livre pour se divertir aux ouvrages techniques et scientifiques. »
Pour faire vivre ce lieu culturel privé, BSF et le CLAC ont mis en place un ensemble d’activité susceptibles de rapporter un peu d’argent : une cafétéria, un cybercafé, un atelier de création audiovisuelle, un atelier de reliure, des formations payantes. Ces activités doivent assurer à terme l’autonomie économique de la médiathèque. Si le succès est au rendez-vous, le CLAC et BSF espèrent reproduire ce modèle et convaincre les bailleurs de fonds de participer à la création d’autres médiathèques au Cameroun.
Julien Leprovost
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Ngono salvador
Bonjour ,j’envisage de créer une médiathèque au Cameroun à Douala plus exactement et voudrais savoir quelle aide je peux avoir de votre part comme soutient à mon projet