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Le golf, un sport nature pas vraiment green

Avec ses quelques 82 millions d’adeptes, le golf compte parmi les sports les plus pratiqués au monde. Mais il est aussi considéré comme l’un des plus polluants, cité en quatrième position après le ski, les sports mécaniques et le tir, par diverses sources, comme le magazine Sport et Vie.

Consommation importante d’eau et de pesticides, zones artificielles au détriment d’espaces naturels, altération de la biodiversité : les 35 000 parcours de golf que compte la planète cumulent une empreinte écologique élevée. Même si le secteur tente de mettant en place diverses initiatives plus vertes.

Premier facteur de cette empreinte écologique élevée, une consommation excessive d’eau, comme en témoigne les estimations du WorldWatch Institute, un think tank américain : 9,5 milliards de litre d’eau seraient utilisés chaque jour dans le monde pour arroser les pelouses des golfs : presque autant que ce que boit l’ensemble de l’humanité. En France, d’après l’étude de l’AGREF – association des Green-Keepers Français, un seul parcours de golf nécessite autant d’eau qu’une ville de 7 000 habitants par an.

15 millions de litres par jour

L’impact de cette consommation est d’autant plus fort que ces espaces de loisir sont souvent situés à proximité des grandes zones urbaines ou agricoles et concurrencent des usages vitaux de l’eau : eau potable et irrigation notamment, déjà sources de tension dans les régions sèches et arides. A Palm Spring, en Californie, par exemple, 16 % de la réserve naturelle d’eau douce de la vallée de Coachella, qui alimente les besoins des 400 000 habitants, est utilisée pour l’arrosage des terrains. Didier Lehénaff, expert des problématiques environnementales liées au sport et président de l’association SVPlanète (Un sport vert pour ma planète bleue), remarque que « Le seul Tiger Wood Dubaï, un projet golfique de 72 trous en plein désert où les précipitations sont maigres, nécessitera 15 millions de litres d’eau par jour ! ».

Face à ce constat, une charte « golf et environnement » destinée à encadrer l’utilisation de l’eau a été signée entre la Fédération Française de Golf (FFG) et les ministères de l’Ecologie et des Sports en 2006. Revisitée en 2010, elle prévoit de réduire la consommation d’eau mais aussi d’encourager des alternatives à l’utilisation d’eau potable pour l’arrosage des terrains (eaux usées, retenues diverses et variées). Le recours aux eaux usées est courant dans certains Etats des Etats-Unis. Toutefois, il demeure très limité de manière générale. Dans l’hexagone, quelques bons élèves comme le golf Rhuys-Kerver dans le Morbihan ou celui de Dinard en Ile-et-Vilaine n’utilisent que des eaux recyclées issues de station d’épuration locale mais un sondage réalisé par l’AGREF révèle que seuls 8 % des golfs utilisent de l’eau recyclée.

D’autres initiatives voient le jour dans le domaine des économies d’eau : sélection de pelouses plus résistantes et moins assoiffées ou gazons artificiels, optimisation des arroseurs automatiques comptent parmi ces améliorations. Au Maroc, une variété d’herbe qui consomme deux fois moins d’eau a été trouvée, la platinum paspalum.

Le golf, une mauvaise graine pour les sols

Autre problème : les pesticides et les engrais. Les parcours de golf se doivent d’être impeccables pour attirer leurs adeptes : mauvaises herbes et mottes de terre disgracieuses ne sont pas les bienvenues. Le Wordwatch Institute estime ainsi que 18 kg de pesticides sont utilisés par hectare et par an, en moyenne : à comparer aux 2,5 kg par hectare et par an pour l’agriculture. Avec pour corollaire la pollution des sols et des nappes souterraines.

Pour pallier cela, l’industrie du golf tente, pour les engrais, de se convertir aux fertilisants organiques et de réduire les quantités utilisées, en utilisant par exemple des déchets de tonte, ce qui permet d’économiser plus de 50 % de l’engrais. Et pour les pesticides, elle teste des alternatives comme l’installation de nichoirs pour oiseaux insectivores et chauve-souris. Le golf de Toulouse a ainsi réussi à réduire de 80% sa consommation d’herbicide, lui permettant d’obtenir le premier label « Golf Ecodurable » d’Ecocert. Mais là encore, ces initiatives restent très rares.

Parmi les pollutions, il faut également mentionner celle, mineure il est vrai, provoquée par les balles pétrochimiques qui se perdent dans les bosquets ou les étangs. Là encore, une alternative existe : des balles biodégradables à l’instar de celles dont dispose le golf de Justin Timberlake aux Etats-Unis, qui peut se targuer d’avoir mis son domaine au vert avec ses voitures électriques solaires et l’utilisation d’eau de pluie recyclée.

Greens et biodiversité

L’empreinte écologique du golf est un enjeu d’autant plus important que les parcours se multiplient et qu’ils empiètent sur des espaces naturels. Près de zones balnéaires littorales, ils ont ainsi supplanté des étendues autrefois vierges et sauvages. Ils s’installent dans des lieux peu adaptés aux conditions climatiques, comme à Dubaï et au Maroc, qui sont devenus les nouvelles « Mecque du Golf ». En Espagne, une partie de la bande côtière de la Costa del Sol a été rebaptisée la Costa del Golf : le nombre de greens y a augmenté de 150 en une décennie. Didier Lehénaff constate que « Le Maroc a doublé son nombre de parcours en 2 ans, l’île aride de Chypre en construit 8 en simultané, celle de Majorque propose une offre de 24 parcours de golf en moins d’une heure…de voiture », ironise-t-il !

En général, quoique ponctués de lopins verts et d’étendues d’eau, les golfs délogent la biodiversité résidente, notamment ses espèces vulnérables. Malgré tout, il est difficile aujourd’hui d’établir un bilan global quant à leur impact sur la biodiversité. Suivant la zone d’implantation du terrain, sa situation géographique et son climat, la biodiversité peut être affectée positivement ou négativement. En effet dans les espaces pauvres en biodiversité (très urbanisés, arides, etc.), elle favorise l’émergence de faune et flore. Ce sont notamment les espèces les plus ubiquistes d’oiseaux qui colonisent ces endroits verdoyants. A titre d’exemple, la Chevêche des terriers, espèce en déclin dans une grande partie de son aire de répartition (Amérique du Nord), est attirée par les zones d’herbes courtes entretenues sur les terrains de golf, qui ressemblent à ses milieux naturels de nidification.

Finalement, comme pour la plupart des sports, le plus grand impact écologique du golf reste les émissions CO2 générées par le transport des joueurs qui font le tour du monde pour aller jouer sur tel ou tel green réputé. Là, peu d’alternatives concrètes existent. Il y a certes le street golf ou golfe urbain, qui se joue sur le bitume, dans les rues. Mais cela reste à la fois anecdotique et très différent du sport sur gazon. Reste que dans ce cas, c’est le sport qui s’adapte à l’environnement et non l’inverse : l’application d’un des principes du sport responsable. Et du développement durable en général.

Carole Marchais

13 commentaires

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    • David Lardier

    Le street golf n’est plus si anecdotique que cela aujourd’hui
    Le street golf n’est plus si anecdotique que cela aujourd’hui.
    Nous préparons la 3ème édition du championnat de France de street golf en 2013. D’autres devraient voir le jour la même année, notamment en Allemagne.
    Côté sensation, le street golf est très proche du Golf, et nombreux sont les street golfeurs qui jouent avant tout au Golf traditionnel.

    David Lardier
    http://www.parisstreetgolf.com

    • greg

    contre-expertise
    Bonjour
    Etes-vous chére Carole une experte en Golf ou avez-vous simplement puisez vos informations éronnées dans des magazines pour femmes dans les salles d’attentes chez votre dentiste ?
    Désolé de vous faire une telle remarque mais je suis intendant de parcours de golf ( Green-keeper ) et vous étes trés loin de la réalité et je suis disposé a débattre avec vous sur le sujet avec des expériences de création et d’entretien de golf avec des chiffres en opposition aux votres sur les pesticides les engrais et l’eau !
    Trés cordialement

      • Antoine

      Bonjour Monsieur,

      Je me permet de vous contacter pour deux raisons :
      Premièrement je suis moi aussi offusqué par l’absurdité des propos tenus ci-dessus. Mais passons, certaines choses sont plus importantes et bien plus intéressantes, je m’explique :
      Vous prétendez être intendant de parcours de golf « green-keeper », c’est cela qui m’intéresse.
      Je travail pour une entreprise française qui travail avec des golfs en France et à l’étranger.
      Voilà la raison de mon message : connaissez vous des fournisseurs? Des influenceurs? Des concurrents? Des consultants? Des associations en ESPAGNE?

      Je me doute que vous devez être soumis à un certain secret professionnel, c’est pour quoi seulement des noms me suffirait.

      Je vous prie d’accepter mes respectueuses salutations.
      .

    • Michel Niedbala

    Le golf, un sport nature pas vraiment green
    Désolé Carole Marchais, mais votre connaissance de l’impact (empreinte) du golf peut être qualifiée d’un amateurisme pseudo scientifique… Malheureusement, ce sport naturel est systématiquement soumis aux critiques « politisées » d’un autre âge, avec les conséquences néfastes que cela apporte à ce sport… Cette critique est déplorable et basé sur un ramassis de médisances colportées depuis des décennies par ce même genre de personne. je ne vous dirai qu’une chose : renseignez-vous au préalable auprès des professionnels de ce sport, et ensuite, si vous souhaitez devenir une véritable « journaliste », essayez d’écrire un article réaliste (et non déplorable) en ayant toute la connaissance du sujet, ou tout du moins une approche plus sincère et honnête, le monde s’en portera mieux.

    • Julien GoodPlanet

    @ greg modérez vos propos
    Que les lecteurs fassent des critiques s’avère une chose normale et nécessaire, cependant la remarque sur les magazines féminins me semble un peu déplacé et teinté d’un sexisme latent. Je vous demanderai donc à l’avenir de vous abstenir de telles remarques et de concentrer vos critiques sur le fond de l’article.

    Cordialement

    Julien, journaliste rédacteur en charge de la modération des commentaires

    • Carole

    Débattre
    @ Michel et Greg.
    La problématique « golf & environnement » fait débat. Nous essayons de l’aborder dans le respect de chacun, malgré les divergences d’opinion. Vous devriez en faire autant. Les éléments de cet article émanent de sources diverses qui incluent le WorldWatch institute, le Ministère des sports, la Fédération française de Golf, des discussions avec des spécialistes comme Didier Lehénaff, etc. Si vous avez des données complémentaires, je serais ravie d’en prendre connaissance. S’il y a des erreurs factuelles dans ce texte, je vous invite à me le faire savoir. Si c’est avéré, je corrigerai rapidement. Mais il faut appuyer vos remarques sur des chiffres et des données, parmi lesquels des propos caustiques ou sexistes n’ont rien à faire.

    • Jérôme-le-géant-vert

    Le golf, pas vraiment green…
    Il est difficile de nier que la plupart des parcours de golf de cette planète requièrent beaucoup d’eau pour entretenir leurs greens… et comme il y a de plus en plus de parcours, localisés dans des endroits de plus en plus désertiques, il n’y a pas de raison que cette situation s’améliore dans les décennies à venir.
    Il est tout aussi difficile de nier que la qualité de ces greens requiert des traitements très méticuleux, qui incluent dans la plupart des pays du monde le recours à des pesticides et autres intrants chimiques, une pratique d’autant plus répandue que les instances chargées de la protection des environnements naturels locaux sont sans pouvoir voire inexistantes..
    Il faut par ailleurs reconnaitre que la France figure parmi les (très) bons élèves (voire malheureusement d’exception) en matière de golf « durable », grace aux efforts conjoints de la Fédération de tutelle, des ministères concernés, et des différents acteurs, propriétaires et gestionnaires de golf.
    Un bon point qui explique d’ailleurs pourquoi nous accueillerons la prestigieuse Ryder Cup en 2018, sur un site « durable » d’une exceptionnelle qualité.
    Tout ceci pour dire que les avis des uns et des autres sur ce forum ne sont peut-être pas si éloignés. Reste maintenant à ceux qui critiquent pour le moins impoliment Carole, d’argumenter, chiffres et propositions à l’appui, pour faire évoluer la connaissance sur ce sport certainement « vert » (car pratiqué en milieu naturel), mais dont on ne peut contester les impacts parfois déplorables sur notre jolie planète bleue… Le week-end dernier, j’ai par exemple rammassé plus de balles de golf lors de ma sortie en forêt pour y cueillir des champignons que de champignons comestibles… mauvais cueilleur peut-être, mais quel rendement en matière de ramassage de déchets ! 🙂

    • gilbert

    soyons de bonne foi

    on parle des terrains de golf,on devrait s’intéresser aux golfeurs ,directeurs et employés,qui déclarent des cancers et maladie de parkinson mais il ne faut pas surtout pas en parler,comme dit notre green keeper « il ne faut pas le dire mais si je n’ai pas le droit, je suis obligé de traiter discrètement de bonne heure le matin ou tard le soir »
    Les pratiquants souvent très exigeants poussent des cris quand un ver de terre a fait un minuscule monticule sur une pelouse gigantesque immaculée’ ou,quand des trèfles apparaissent ,oublions les quelques pauvres taupes immédiatement éliminées Imaginez:plusieurs hectares sans vers ,sans trèfles ni aucune mauvaise herbe ,chez moi je n’y arrive pas sur 150 M2 de pelouse!! les greens dans un environnement boisé,sont atteints par des champignons,des plaques jaunes peuvent se multiplier si on n’emploie pas immédiatement des fongicides ,cette maladie très facile à diagnostiquer est appelée par les golfeurs ‘le stress du green!!alors il faut les faire soigner par des psy!

    bref je trouve que Carole que je félicite poiur son article est bien gentille,c’est beaucoup plus

    grave quand des gens en meurent,je m’attends à des réactions de mauvaise humeur de la part de certains lecteurs…,qu’ils observent autour d’eux .Combien de fois n’ai je entendu avant d’attaquer le 19eme trou(le pot souvent bien mérité) surtout n’oublie pas de te laver les mains car elles sont couvertes de pesticides!!
    ,étant donné l’âge moyen de pratique les golfeurs meurent peut être tout simplement de vieillesse

    personne n’oblige les golfeurs a pratiquer ce sport ce n’ai pas le cas des employés

    j’ espère me tromper,en tous les cas ce serait bien qu’on cesse de mentir et de faire l’autruche!!

  • […] Le golf, un sport nature pas vraiment green, par Goodplanet info. […]

    • Jean

    J’avoue, j’ai 30 ans, et j’aime beaucoup le golf, mais j’ai peur de m’y mettre, car il y a trop de pesticide sur les terrains. J’ai essayé une fois, et j’en avais plein les mains. Pareil, en traversant certains terrains, j’avais des picotements au nez.
    Franchement, j’adore le golf, rory mc ilroy, bubba watson, et tiger woods, et je trouve que ce sport n’est pas si pour les riches que ça. Mais je m’y met pas, car j’ai trop peur de mourir, ou de finir avec un cancer à 40 ans, après 10 ans seulement de terrain.

    Alors, pareil que dit plus haut, j’attend d’être vieux pour essayer ce sport.
    Mais dommage effectivement, car il pourrait être plus populaire en France, et cela est pour moi un vrai frein.

    Ps: Le golf pollue évidemment bcoup pour moi au Quatar, et dans les pays chaud comme aux Etats-Unis, mais il pourrait facilement s’intégrer en France (comme en écosse/irlande), si les jeunes comme moi n’avais pas peur de finir avec des maladies.(sclérose en plaque, etc.)

    Pour attirer vers un sport, il y a l’argent, oui, mais pas que,
    au bout d’un moment, la famille, la vie à côté, à aussi son importance.

    Et mourir si jeune comme le jardinier qui a utilisé du monsanto pendant son travail. Non merci !

    • Dominique

    Allez sur google, parcourez la planète vue du ciel,vous serez surpris de voir que les seul poumons verts dans beaucoup de zones urbanisées sont les golfs.Vous comparez les golfs et l’agriculture,grossière erreur,on ne récolte pas l’herbe qui consomme s’il est bien dosé l’intégralité de l’engrais qu’on lui donne alors que les surdosages agricoles sur des périodes courtes sont délavés dans la nature.Nous sommes encore incapables d’investir dans les stockage de l’eau ,qu’on soit golfeur ou non,quand on pleure à cause des pluies diluviennes que l’on s’empresse de voir filer vers la mer sans vouloir mettre un centime pour la stocker et que l’on pleure pour la sécheresse 4 mois plus tard on s’interroge sur notre intelligence collective.Arroser un golf avec de l’eau de crue stockée dans des bassins et étangs intégrés au parcours c’est generer de la vie dans des endroits qui actuellement se dessècheraient totalement l’été si en plus on a la capacité de laisser se développer des grandes herbes dans les parties hors jeu du golf avec une fauche haute tous les deux ou trois ans on contribue à la création d’un biotope très favorable aux insectes ,reptiles et petits animaux qui concourrent à la restauration d’une biodiversité très favorable aux oiseaux.Quand vous parlez de voiture vous ne mettez pas dans le même panier les supersportives de luxe avec les petites hybrides ,alors de grâce faites pareil avec les golfs et puis savez vous que beaucoup de golfs n’arrosent que les greens et les départs c’est à dire 18 fois 400 mètres carrés pour les greens soit 7200 mètres carrés et 18 fois 300 mètres carrés pour les départs soit 5400 mètres carrés et comparez tout cela aux stades de football et de rugby dont on ne parle jamais,peut-être qu’un jour quelqu’un osera l’étude comparative…..

    • GERARD BOUDON

    Madame,
    Je découvre votre article. Vous avez indiqué le 24 octobre 2012 que vous étiez preneuse d’éléments factuels et que si vous avez indiquez des éléments erronés vous corrigeriez.
    Expert eau à la FFGOLF depuis la création de sa commission « environnement » en 2004, maire-adjoint de ma commune (St-Denis en Val -45-) chargé entre autres du suivi de la gestion du service de l’eau communal depuis 1995, ex-juriste à l’agence de l’eau Loire-Bretagne (2001 à 2016) je dispose de ces éléments dont je vous fais profiter.
    Vous avez indiqué qu’un golf consomme autant d’eau qu’une ville de 7.000 habitants d’après une étude de l’AGREF (qui date de 2005). Hors il y a un zéro de trop ! C’est l »équivalent d’une de 700 habitants…. voilà les chiffres : en 2005 cette étude avait chiffré la consommation moyenne d’un 18 trous à 57.000 mètres cubes/an. La consommation de notre commune, par exemple, se situe entre 300 et 3″0.000 m3/an… et nous consommons moins que la moyenne car sur 2.700 foyers plus de 2.000 disposent d’un forage car commune sem-rurale avec de nombreux agriculteurs. Après cette enquête de l’AGREF, c’est la FFGOLF qui en a fait une en 2010, cette moyenne n’était plus que de 50.000 mètres cubes/an grâce aux importants travaux en vue d’économiser l’eau mis en oeuvre par la filière (plus de 14.000.000 d’euros d’investissements de 2015 à 2020 par exemple).
    Une nouvelle enquête sur les consommations vient d’être lancée, des chiffres actualisés des consommations en 2020 pourront vous être prochainement communiqués.
    En vous remerciant par avance de votre attention
    Gérard Boudon

    • Jean-Marie Grès

    Je suis golfeur, et je m’apprête à abandonner cette pratique pour les raisons que vous évoquez.. mais je suis très isolé dans mon groupe de golfeurs..