Alors que le nombre de colonies d’abeilles à Londres augmente, passant de 1 617 en 2008 à 3 337 en 2012, les récoltes de miel de la ville baissent, probablement parce qu’il n’y a pas assez de plantes, met en garde l’Association des apiculteurs de Londres (LBKA). L’association, qui craint une surpopulation d’abeilles dans la capitale, a ainsi critiqué une initiative baptisée InMidtown qui vise à installer des ruches sur les toits d’entreprises londoniennes. La LBKA a même qualifié ce projet de « bee bling » – un jeu de mot sur bling bling et bee (abeille, en anglais), selon la BBC.
Le porte-parole de inMidtown affirme que les équipes du projet ont a été formées à cette problématique et qu’elles s’assurent que « la proportion de fleurs par rapport au nombre d’abeilles soit suffisant avant que les ruches ne soient installées ». Mais Angela Woods, secrétaire de la LBKA, répond que « les entreprises devraient plutôt investir dans des projets de plantes mellifères et dans l’enseignement d’une apiculture responsable ».
Ecrire un commentaire