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Le café menacé par le changement climatique

L’augmentation des températures alliée au subtile changement des saisons pourraient rendre 99,7% des régions actuellement cultivées pour produire de l’arabica, inutilisables pour cette espèce d’ici 2080.

L’arabica est l’une des deux seules espèces de grain de café utilisées pour fabriquer du café dans le monde et représente 70 pour cents des ventes annuelles de grains. L’autre espèce, le robusta, utilisée pour le café lyophilisé et apprécié en Grèce et en Turquie, est nettement plus riche en caféine ce qui le rend moins agréable pour de nombreux palais.

L’étude qui vient d’être publiée dans la revue Public Library of Science ONE, s’est basée sur trois scénarios de changement climatique différents. Au mieux, seuls 65 pour cents des terres sur lesquelles l’arabica est actuellement cultivé deviendrons inutilisables, au pire ce sont 100 pour cents des terres qui subiront ce sort. Dans certaines régions telles que le plateau de Boma dans le sud du Soudan, ce changement pourrait avoir lieu dès 2020.

D’après le Télégraph, le changement climatique est si rapide que les récoltes devraient être déplacées de 50 mètres par décennies pour survivre. Il est donc indispensable d’identifier des nouveaux sites, loin de son habitat d’origine dans les montagnes d’Ethiopie et au sud du Soudan, sur lesquels l’arabica pourrait être cultivé pour prévenir de son extinction en milieu naturel.

2 commentaires

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    • jipebe29

    delieium acrbonum…
    C’est toujours la même rengaine:
    1) le taux total de CO2 augmente uniquement à cause de nos émissions de GES (ce qui n’est pas prouvé- certains pensent que le taux de CO2 anthropique est inférieur à 4%).
    2) T globale augmente à cause du CO2 (ce qui n’est toujours pas prouvé, et même mis à mal par l’absence de signature du CO2 en zone tropicale).
    3) Les magnifiques modèles numériques, construits sur des hypothèses arbitraires, prévoient des montées de Tglobale de plusieurs degrés Celsius au cours de ce siècle.
    4) On en déduit donc tout un florilège de conséquences, comme celles présentées dans cet article, ou la diminution des populations de lézards dans le Midi, l’augmentation des problèmes psychiques et des cancers, la raréfaction des ressources halieutiques (en oubliant la surpêche…), la submersion de nombreuses îles du Pacifique (curieusement on ne parle jamais de nos îles basses – Sein, Ré, les Glénan, …), la sécheresse, les inondations, les tempêtes, la neige, le vent, le blizzard, …

    C’est cela le « delirium carbonum »

    • Robert Doisneau

    pollution et gaspillage
    Selon moi, ce qui importe c’est d’éveiller les consciences à un principe simple : respecter la nature pour ce qu’elle nous octroie.
    Rien n’est plus agaçant que de se promener en foret et de voir des individus cueillir des fruits, ramasser des champignons, se faire griller des marrons et laisser sur leur passage : sac plastiques, bouteilles de bières, mouchoirs usagés et autres détritus.